Essayons de réhabiliter la Peugeot 1007

Peu agréable à conduire et pas spécialement économique, la Peugeot 1007 partait pourtant d’une bonne idée. Tâchons de corriger son image.

En 2005, Peugeot commercialise une citadine à deux portes latérales coulissantes. Un minispace pour lequel il convenait de débourser près de 15 000 euros et dont le comportement routier fut très critiqué. Pourtant, la 1007 avait de nombreux avantages pour elle.

Un véhicule original

Outre d’être la voiture qui inaugura la dénomination 00 censée représenter les véhicules orignaux de Peugeot, la 1007 fut la première voiture au monde à disposer de deux portes latérales coulissantes. Dans un contexte d’utilisation urbaine, cette invention avait un intérêt pratique et sécuritaire en plus d’éviter de nombreux petits chocs du quotidien. Mieux, la 1007 passa les tests Euro NCAP avec les félicitations du jury. En 2005, seules quelques berlines haut de gamme font mieux comme la C5 ou la Classe C.

Avec ses deux portes coulissantes et une bouille plutôt amusante, Peugeot espérait bien grignoter des parts de marché à MINI tout en conservant les aptitudes du monospace, pas encore définitivement démodé à l’époque. D’autant que l’habitacle intégrait l’idée encore balbutiante de la personnalisation. Le pack Caméléo (à 250€) permettait en un quart d’heure de modifier l’intérieur à travers 12 couleurs. Précurseur de l’éclairage d’ambiance pour ainsi dire.

Pourquoi 70 chevaux ?

Globalement, le problème avec la 1007 venait du poids du véhicule. 1 400 kg pour une citadine avant même de monter à bord, c’est beaucoup trop, même en 2005. Du coup, il n’y avait aucun plaisir au volant de cette voiture et même des désagréments avec les versions en boîte automatique (boîte 2-Tronic). Une voiture lourde (qui a le mérite de bien tenir la route, mais aussi de bien freiner) qui était proposée à partir de 14 600 euros en entrée de gamme avec une motorisation de 70 ou 75 chevaux (selon diesel ou essence). Ce qui nous fait un rapport poids/puissance très optimiste de 20 kg/cheval. Les versions 1,4l de 90 chevaux et surtout de 110 chevaux (en essence ou diesel) sont beaucoup plus appréciables en association avec la boîte de vitesse manuelle à 5 rapports. La différence ? Un agrément de conduite acceptable et pas moins de 4 secondes de moins dans l’exercice du 0 à 100 km/h !

Dans le rôle d’une seconde voiture, parfaite pour le quotidien, original et longue de tout juste 3,73 mètres, la 1007 mérite une seconde chance. Qu’en dîtes-vous ?

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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