Essai Peugeot 108 : Comme la 107, en mieux !

2014 est une année particulièrement chargée pour les micro-citadines, la Peugeot 108 doit permettre à la firme au lion de se maintenir dans le haut du panier en jouant la carte de la séduction. Verdict.

Avec la 108, Peugeot achève le renouvellement de sa gamme. Cela vous a peut-être échappé, l’ensemble des voitures de la marque au lion a un matricule se terminant par le chiffre 8 si l’on fait exception des véhicules au rayonnement plus calibré comme la RCZ, la iOn ou la gamme Tepee.

À peine plus imposante que la 107 (5 cm plus longue et 1 cm moins large), le gabarit de la Peugeot 108 ne dénote pas si on l’expose à côté de son ainée. Qui plus est la filiation est importante entre les deux voitures grâce à l’emploi assez conséquent de pièces communes. Peugeot doit faire des économies, cela passe par là et ça marche à en croire les dernières actualités boursières du groupe PSA. Par contre, vu de l’extérieur, la 108 n’a plus rien à voir avec la 107. Ses optiques effilés avec feux de jour à LED (sur toutes les finitions) et sa calandre flottante chromée en sont les signes indubitables. On pourrait la croire à la conquête du premium jusqu’à ce qu’on constate le bouton serrure extérieur pour ouvrir le hayon. La dernière fois que j’ai vu ça c’était… sur la 107.

Bourgeoise ? Et alors ?

La 108 1,2 VTi 82 5 portes prêtée par Scap Peugeot Poitiers se présente dans un joli blanc lipizzan tandis que la capote rétractable souple offre un joli contraste en violet. C’est en l’ouvrant que l’on prend conscience de l’espace important offert au conducteur et au passager avant. Sans surprise, les passagers arrière devront se contenir (même si l’on a vu bien pire dans la catégorie) afin de laisser un minimum de volume au coffre. 196 litres qui vous permettront des faire les courses de la semaine (et encore), mais de pas de dévaliser votre décorateur suédois. 

La finition Allure Top (3/4) offre des équipements assez sympathiques pour une micro-citadine comme la caméra de recul, le limitateur de vitesse, un écran tactile 7 pouces avec radio, bluetooth, port USB et commandes au volant tandis qu’à l’extérieur les jantes alliage 15 pouces et les rétroviseurs électriques chauffants achèvent de confier une certaine prestance à cette automobile de 3,47 mètres. 

De quoi mieux comprendre le qualificatif de « bourgeoise » lu et entendu à plusieurs reprises dans la presse. Ce n’est pas un gros mot, c’est un compliment ! D’autant qu’avec ses pack de personnalisation (Barcode, Dual, Tattoo,Kilt, Dressy et Sport) vous affichez votre état d’esprit aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur et jusqu’à la coque de votre smartphone ! Sur ce volet là, Peugeot a été plutôt malin en s’adaptant à la mode de la personnalisation tout en se montrant innovant et en maitrisant (à priori) les coûts.

Et au volant ?

Si l’on s’imagine mal faire Lille – Marseille avec, la Peugeot 108 est parfaite pour la ville. Son 3 cylindres est communicatif en association avec la BVM5. Dommage que le compteur minimaliste ne suive pas. Pire il renvoie à une image assez bas de gamme et ça dénote. Se faufilant partout dans la ville, son agilité n’a d’égale que le plaisir ressenti par ses rapports courts, condition élémentaire à une consommation urbaine annoncée à 5,4l/100km. Se garer est une formalité, même en côte, grâce aussi à ses 865 kg (la version la plus puissante est la plus lourde). C’est tout de même 55 kg de moins que sa cousine, la Toyota Aygo. Le bémol se situe au niveau des vibrations et des suspensions, c’est le propre des citadines.

Modèle essayé : Peugeot 108 Allure Top 5 portes, 1,2l VTi 82, 14 800€. 

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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