Essai Porsche Cayenne S Diesel : Enthousiasmant !

Voici le deuxième épisode de nos essais de Noël, les voitures que nous aimerions avoir au pied du sapin le matin du 25 décembre. Et c’est un imposant cadeau que Sonauto m’a prêté il y a quelques jours, le nouveau Porsche Cayenne S Diesel ! Difficile de cacher mon enthousiasme devant pareille bête !

Ce matin là, l’épais brouillard me faisait craindre le pire pour le rendu des photos. Car ce n’est ni plus ni moins que le plus imposant et puissant véhicule jamais  essayé sur le blog Autosphère : Le nouveau Porsche Cayenne S Diesel. Et pourtant, surgissant de la brume, cette imposante automobile de 2,2 tonnes séduit autant par ses lignes que par son imposante stature : 1,70 mètre de haut pour 4,85 de long et 2,89 de large.

Un peu d’Histoire

Aujourd’hui, le Cayenne représente près de la moitié des ventes de Porsche dans le monde. Surtout, il est désormais considéré comme un membre à part entière de la gamme. Mais comme tous les pionniers, ses débuts furent loin d’être aisés. En 2002, la première génération de ce SUV 4×4 fut la cible de critiques d’une partie des gardiens du temple et de la presse. Comment ça ! Porsche un 4×4 ?! Mais les performances du Cayenne, son confort et ses ventes ont été au rendez-vous. 12 ans plus tard, il est une référence disponible à travers 7 variantes : Cayenne, Cayenne Diesel, S, S Diesel, S E-Hybrid, GTS et Turbo ! Un symbole de la diversification qui a fait passer Porsche dans une autre dimension au sein de la galaxie des constructeurs de luxe.

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Et si le vrai luxe, c’était l’espace ?

Vue de l’extérieur, ce  Porsche Cayenne S bombe le torse et montre ses muscles. On le remarque à travers les jantes 21 pouces, les ailes, les nervures du capot et les entrées d’air. Derrière, les optiques sont affinés mais gardent ce qu’il faut de rondeur et sont soulignés par l’harmonie des LED. À l’avant, elles ne sont que 4 à officier comme feux de jour. Un peu déroutant au début, puis on s’habitue. 

À bord, c’est grand luxe ! Tout d’abord pour l’incroyable espace et confort offert. J’avais beau me douter, c’est une réelle surprise ! Teddy Riner lui même se sentirait bien à l’arrière ! En plus d’être rabattable (40/20/40), la banquette est coulissante sur 16 centimètres ! Oui une Porsche peut aussi être pratique !

Le poste de conduite s’est clairement inspiré de ses petites soeurs. Il y a de sportivité derrière ce volant multifonctions gainé cuir avec 5 compteurs permettant de clairement dissocier chaque fonction, de la vitesse au rappel du GPS ou n’importe quelle fonction du système multimédia sélectionné. Le bémol aurait pu venir de la console centrale qui semble à priori surchargée, d’autant qu’elle remonte vers la planche de bord et l’écran tactile multi-fonction du système PCM. 

À priori seulement puisque la moitié droite des boutons sont en réalité des commandes pour le passager concernant la climatisation ou le siège chauffant. Finalement, le vrai défaut que l’on peut trouver à cet habitacle, ce sont les buses d’aération dont on a l’impression que le design a été imposé par ce qu’il restait de place.

Sportif de haut de niveau

Pourvu d’un V8 4,2l développant jusqu’à 385 chevaux, ce Cayenne S diesel a de la puissance à revendre ! La fiche indique un 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes et c’est vrai qu’en sortie de péage, j’ai véritablement été scotché au siège, presque surpris par tant de vélocité ! 850 Nm de couple doivent en être la raison… Ce moteur est exceptionnel et l’association avec la boîte Tiptronic S à 8 rapports (de série) lui confie une réactivité étonnante si l’on s’arrête au simple fait qu’il y a plus de 2 tonnes à mouvoir. La grande question qui je me posais était à propos du roulis ou du moins de sa sensation. Aucune ! Ce Cayenne S diesel est incroyablement équilibré et ceci sans recourir au mode sport ou sport plus peu compatible avec les manoeuvres urbaines. Mais il faut se rendre à l’évidence. Cette voiture n’a rien à faire en ville ! J’ai tenté de me faufiler dans quelques rues étroites. Il n’en ressort que de l’angoisse même si les radars veillent au grain.

C’est ne pas faute d’avoir indéniablement tous les avantages d’une voiture familiale mais sa place est à la campagne, dans les lacets d’une route de montagne (plus ça glisse, mieux c’est) ou même sur un circuit. Pourtant Porsche sait cultiver le paradoxe. Ce SUV à transmission intégrale ne demande officiellement que 8,0l/100 km en cycle mixte, tout juste 10 en ville. Bien-sûr, il y a les homologations et le concret. Mon essai d’une centaine de kilomètres autour de  Sonauto Roissy a généré une consommation d’environ 10l/100km. C’est 20% de plus diront les sceptiques, cela est tout à fait acceptable pour moi !

–  Le premier essai de la saison de Noël fut l’Audi TT3.

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Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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