Essai Volkswagen Arteon : Séduisante !

Succédant à la Passat CC, la Volkswagen Arteon en impose, surtout avec ses 240 chevaux !

Synergie de groupe oblige, la Volkswagen Arteon a un profil qui n’est pas sans rappeler l’A5 sportback tout en reposant sur la même plate-forme MQB allongée de la Superb. Si la ligne de toit presque fastback séduit, la partie avant se veut moins allongée. Le résultat est plus trapu et donne, finalement, une impression plus agressive bien aidée par les jantes Chennai 19 pouces (à 520€). Une impression renforcée aussi par la face avant dont l’immense calandre se mêle aux optiques. Les messages sont limpides : Haut de gamme, technologie et prestance.

Derrière, l’Arteon semble un peu plus consensuelle à l’exception des canules d’échappements trapézoïdales chromées. Le hayon s’ouvre sur un coffre à la profondeur étonnante. Seul hic, la ligne fuyante du véhicule limite le volume globale à seulement 563 litres. Une Skoda Superb offre 625 litres.

Berline high tech

À bord, l’opération séduction est une réussite pour celui ou celle qui se placera derrière le volant. Le passager, lui, découvrira une planche de bord harmonieuse et suffisamment de recul pour profiter d’un long voyage sans empiéter sur l’espace aux jambes de celui qui est derrière. 

Le VW Active Display en jette, idem pour l’écran tactile. Le jumelage du téléphone s’opère en un clin d’oeil. Le mélange des finitions alcantara, cuir et aluminium parfois brossé du modèle prêté par Volkswagen Poitiers renforce cette impression. Cette auto veut impressionner en dépit des plastiques discutables des contre-portes et des éternelles mêmes boutons pour l’ouverture des fenêtres. Derrière, petits et grands savoureront un espace conséquent. Pour autant, l’imposant tunnel de transmission limite la place du milieu à un enfant (et pas un ado). Sur le papier il s’agit d’une 5 places. Concrètement, c’est plutôt 4.

Au volant de l’Arteon

Place à la route ! En cette belle matinée de septembre, je prends la direction de Montamise, dans la Vienne. Pour m’aider à cela, Volkswagen a gonflé son 4 cylindres 2,0l TDI avec deux turbos. Résultat, jusqu’à 240 chevaux disponibles en association avec la boîte DSG 7 et la transmission 4Motion. Au gré de ma balade, j’alterne avec les différents modes de conduite et prends un plaisir certain dans les virages. L’agrément de conduite est au rendez-vous avec une voiture proche du sol même si je devine que la suspension pourrait ne pas convenir à tous. On peut néanmoins intervenir sur les réglages de suspension. Homologuée pour 5,9l/100 km, mon essai a abouti à une consommation moyenne de 10,1l/100 km. Un résultat qui peut surprendre mais en réalité plutôt intéressant si je tiens compte de la façon dont j’ai parcouru la quarantaine de kilomètres de mon essai. Bien loin du cycle NEDC !

Une voiture pour toute la famille ?

Oui, mais pour une famille fortunée ! Mon Arteon du jour est proposé à 50 990€. À ce tarif-là, on dispose des jantes 19 pouces déjà évoquées, des vitres latérale et arrière surteintées (380€), du pack Easy Open (1 230€) ou encore de la peinture Noir Intense métallisée (650€). Si cela paraît un peu onéreux, notons que ce tarif est environ 10% moins important qu’une A5 Sportback ou une 330d GT XDrive à équipements comparables. Le comportement est peut-être moins sportif mais l’ensemble se veut plus rationnel.

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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