Mercedes Classe GLA, notre essai !

La guerre des SUV est impitoyable en Europe comme dans le monde entier. Dernier concurrent en lice, le Mercedes GLA dispose de solides arguments face à ses concurrents. Un essai réalisé dans le grenier à blé de l’Île-de-France, la Seine-et-Marne.

Reposant sur la même plate-forme que la nouvelle Classe A (Modular Front Architecture ou MFA), le nouveau Mercedes GLA en conserve globalement les volumes. Comme il s’agit néanmoins d’un véhicule de loisirs, il est peu plus haut perché (134 mm de garde au sol pour 1,50m de haut) tandis que la carrosserie prend du muscle (1,80m), de même que le capot, nerveux avec son double bossage dans la perspective du conducteur et du passager. Et si sa technologie (dont le contrôle de descente et la transmission intégrale) en fait un véhicule baroudeur, il s’agit davantage d’une voiture pour une famille aux week-end bien remplis, fort d’un coffre au volume de 421 litres (jusqu’à 831 litres) et que l’on ne devrait pas manquer de régulièrement voir en centre-ville.

Le GLA à l’aise à la ville, facile à garer.

Notre essai s’est effectué avec la version 4 cylindres 2,2l diesel de 170 chevaux 4Matic en version fascination (4/4) agrémenté de pack AMG de série (tapis de sol AMG, rangements exclusifs, jantes alliages, kit carrosserie…) ainsi que du pack exclusif avec sellerie cuir noir et surpiqûres rouges. Un essai rendu possible par la concession Techstar de Melun (77). Un modèle qui ne sera pas la star des ventes affichant 52 000 euros avec ses options. Le Mercedes GLA débute à partir de 30 400 euros (150 ch essence).

À l’aise au volant, le GLA a pour grande qualité de vous garder relativement près du sol tout en offrant une belle visibilité. Sur autoroute, aucune sensation de flottement et une bonne isolation convaincront que l’on peut enchaîner les kilomètres avec facilité tout en ne consommant qu’à peine 5l/100 km avec le limitateur de vitesse (Tempomat), le coefficient de pénétration dans l’air (Cx) de 0,29 jouant pleinement son rôle.

Il suffit d’ouvrir le toit ouvrant pour offrir à cet essai des allures de vacances. Traversant les villages de Seine-et-Marne, le GLA remporte haut le main le test des rues étroites et des micro rond-points. Même sur une petite départementale bordées de platanes comme la D215 passant devant le château de Vaux-le-Vicomte ? Oui, l’appréhension du camion venant en face est quasi nulle grâce au bon ressenti des volumes. Dernier élément qui pourrait faire hésiter, sa capacité à pouvoir se garer. La lunette arrière n’offre que peu de visibilité mais la caméra de recul vous vient en secours et fait du créneau une formalité.

Le hic se trouve à l’arrière

À bord, ceux qui connaissent la nouvelle Classe A ne seront pas dépaysés. Mercedes a une nouvelle fois réalisé un travail impeccable dans la gestion des volumes, l’ergonomie des sièges Sport intégraux, les aérateurs… Certes, l’écran trônant au sommet du tableau de bord peut ne pas emballer tout le monde, mais il est plus fin et mieux intégré que celui de la nouvelle Mazda 3 (pour comparer avec un écran semblable). Ce dernier regroupe l’ensemble des fonctionnalités multimédias comme la téléphonie, Bluetooth, commande vocale, navigation Becker, la gestion de l’Audio 20 CD… sans pour autant donner l’impression de commander un vaisseau spatial.

À l’arrière, les grands devront faire contre mauvaise fortune bon coeur car si la hauteur sous plafond est bonne, l’espace aux jambes est relatif à partir d’un 1m80. Du reste, les deux fixations ISOFIX vous rappelleront que rien ne vaut des sièges enfants à l’arrière !

Modèle testé : Mercedes GLA 220 CDI 4Matic, 170 ch, 4,4l/100km, 52 000 euros. 

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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