F1 : Ça donne quoi de piloter avec le halo ?

A l’occasion de la présentation de la W09 Hybrid EQ Power+, Mercedes a partagé une vidéo nous montrant ce que voit Valtteri Bottas avec le fameux halo. Protection imposée par le règlement 2018.

Afin que plus jamais un pilote ne se tue au volant d’une Formule 1 comme Jules Bianchi, les monoplaces du championnat du monde de F1 2018 disposeront toutes d’un halo de protection. Si la considération esthétique prête à discussion, force est de constater que la discipline reine a toujours su apprendre des tragédies. Restait la question de la visibilité. Supposait-on qu’une gêne pouvait apparaître du fait du pilier central servant de support. Mercedes a ainsi profité d’un premier roulage réglementaire de 100 km maximum (avec des gommes de démonstration et à vitesse très modérée) sur le circuit de Silverstone afin de vérifier la fiabilité de l’ensemble des systèmes de la monoplace pour installer une caméra embarquée dans le champ de vision du Finlandais Valtteri Bottas. Elle est censée nous convaincre que le halo ne pose aucun problème de visibilité.

S’il sera toujours compliqué de se mettre à la place d’un pilote de F1 pour vérifier en conditions réelles, le sentiment que nous donnent ces images est mitigé. En effet, la visibilité dans les virages ne semble pas affectée, ce qui n’est pas vraiment le cas en ligne droite et de se poser la question de la réaction face à un concurrent au ralenti au bout de ligne droite et d’un éventuel effet de surprise en bout de ligne de droite. Affaire à suivre, les premières constatations en conditions de course seront faîtes à l’occasion du Grand Prix d’Australie dont les premiers essais libres auront lieu le vendredi 23 mars.

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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