Une Panda a terminé le Dakar

La PanDakar du team Orobica Raid a terminé au delà de la 50e place du Dakar 2017. En quoi est-ce une performance ? Parce que l’Italienne reposait très largement sur le modèle de série.

Le service de presse de Fiat Chrysler Automobile exagère un rien dans le titre de son communiqué (« PanDakar, reine du plus grand rallye raid au monde ») mais la performance mérite d’être soulignée. Au cours de cette édition 2017, le Dakar a vu pour la première fois une « citadine dérivée d’une voiture de série » franchir la ligne d’arrivée. Une Fiat Panda 4×4 Cross, renommée PanDakar par le team Orobica Raid. Et si elle termine à plus de 77 heures du Stéphane Peterhansel, à la 55e place selon l’organisation, à la 51e selon FCA, la PanDakar a le mérite d’avoir terminé l’épreuve là où une vingtaine d’équipages ont échoué, la faute à des conditions extrêmes sur un parcours traversant le Paraguay, la Bolivie et l’Argentine.

Une Panda de 180 chevaux

Par conditions extrêmes comprenez des températures de 40°, de véritables déluges et une altitude de 3 500 mètres atteinte durant 5 jours. Du coup, la citadine des champs avait reçu quelques retouches. Notamment les entrées d’air et l’aménagement du moteur diesel Multijet de 180 chevaux afin de résister aux charges de travail dans des conditions parfois asthmatiques. Ce fut le travail de Nicolas Montecchio qui a permis à Giulio Verzeletti et Antonio Cabini (pas loin d’une quarantaine de Dakar à eux deux) de réaliser cette première pour une citadine Fiat plus ou moins de série.

Joli coup de pub

En parvenant à franchir la ligne d’arrivée à Buenos Aires, l’équipage italien offre un joli coup de projecteur à la petite italienne aux capacités étonnantes. Il faut dire que depuis la première génération apparue en juin 1983, la Panda 4×4 jouit d’une excellente réputation auprès des personnes qui vivent en altitude. Avec son poids contenu et son système 4 roues motrices développé par Steyr-Puch, elle se montrait très agile sur la neige. La première génération avait également la particularité de freiner en croisant les roues, façon chasse-neige. Voilà pourquoi j’ai longtemps cru, étant enfant, que la Panda 4×4 était la voiture faite pour les moniteurs d’école de ski.

Avec FCA

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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