Grand écart : Le test d’endurance climatique

Parmi les milliers de tests qui accompagnent le développement d’une automobile, il y en a un particulièrement éprouvant. Celui consistant à résister à des températures allant de -40° à +60°.

Que se soit en Australie, dans le Nevada ou autour du cercle polaire, les futures voitures (lourdement camouflées parfois) expérimentent les conditions climatiques les plus extrêmes. Il y a néanmoins une solution plus simple qui permet l’économie des pastiches censés à la fois attirer l’attention et flouer les photographes espions : Recréer ces conditions en laboratoire. C’est ce que réalise Opel au Centre International de Développement Technique (ITDC) à Rüsselsheim.

De +60° à -40° !

Sur le banc d’essai thermique, qui simule des routes en montée comme en descente, la nouvelle Astra Sports Tourer (sans préparation spécifique) a une mission : Ne pas broncher en dépit des conditions les plus extrêmes rencontrées sur la planète. Accompagné de l’ahurissant concert de la ventilation, la température monte jusqu’à 60°. L’objectif ? Guetter d’éventuelles déformations de la carrosserie, la bonne tenue des joints, des collages, des caoutchoucs, la résistance de l’électronique et même de la bonne tenue des matériaux dans l’habitacle puisqu’il est possible de simuler les rayons du soleil. « Si le Sports Tourer est stationné à l’extérieur en été, la température intérieure peut atteindre les 90 degrés » indique Otto Hemmelmann, ingénieur en chef des méthodes d’évaluation. « Nous testons également combien de temps le climatiseur doit fonctionner pour que la température redevienne supportable ».

Le lendemain, changement radical ! Les ventilateurs font descendre la température à -40°. Au-delà des vitres givrées, les ingénieurs veulent constater comment les matériaux réagissent. Lourdement habillés, ils viennent s’assurer que les ouvrants fonctionnent tous, que la boîte à gants s’ouvre sans soucis, que le hayon électrique intelligent (ouvrable par le pied grâce à un capteur dans le bouclier) fonctionne toujours ou encore que la banquette arrière FlexFold demeure ajustable.

Ces tests sont nécessaires pour prévenir un maximum de défauts. Du reste, chaque constructeur procède à de telles évaluations. Ce doit d’ailleurs être un métier plutôt amusant.

Via Opel

– Les secrets derrière le camouflage

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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