Le bus surélevé, l’avenir des centre-villes ?

À Qinhuangdao vient de débuter une série de tests pour évaluer la fiabilité ou non d’un nouveau genre de bus. Le Transit Elevated Bus (ou TEB) circule par dessus le flot de la circulation.

Voilà quelques mois, nous avions eu vent de ce projet audacieux consistant à faire circuler un immense bus par dessus les voitures. Une sorte d’empilement du traffic qui permettrait, en cas de généralisation, de lutter contre la congestion des centre-villes. Du moins, le TEB apparait comme un outil moderne et intelligent.

Haut de 4,80 mètres, pour 7,80 mètres de large, 22 mètres de long et capable d’accueillir en l’état jusqu’à 300 passagers (1 200 à terme en les empilant comme des wagons ?) le Transit Elevated Bus repose sur deux rails situés de chaque côtés de la chaussée. En dessous, l’espace de 2 mètres permet à la plupart des véhicules de circuler tandis que l’arrière du véhicule est doté de feux tricolores ainsi qu’un panneau lumineux relayent les messages que ne voient pas les automobilistes. La vitesse de pointe annoncée est de 60 km/h.

À quoi ça roule ?

Hormis l’information (*) que les premiers tests ont démarré à Qinhuangdao (sur quelques centaines de mètres) visant à évaluer la fiabilité du système de freinage ainsi que la consommation réelle énergétique, peu d’informations sont disponibles sur ce qui anime le TEB. On le suppose volontiers électrique, mais fonctionne-t-il grâce à des batteries ? Ou par contact électrique à la manière d’un tram ?

Ces tests devront valider, ou non, la fiabilité de cet imposant autobus présenté en grandes pompes par les médias officiels chinois. Toujours est-il que si le succès était au rendez-vous, le TEB serait le pionnier d’une nouvelle réflexion sur la gestion du traffic en ville basée sur la verticalité et non plus seulement sur la largeur des voies. Certes, il faut penser à des arrêts de bus surélevés et donc des trottoirs assez larges. Toujours est-il que de nombreuses communes chinoises mais aussi des pays comme la Brésil, l’Indonésie et même la France seraient intéressés par cette technologie. Certains évidemment qui ça risque de défigurer les vieux centre-villes européens…

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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