Cousine électrique de la Formule 1, la Formule E débute son histoire, ce week-end à Shanghai. Et si voir une monoplace ne faire quasiment aucun bruit est déroutant, nous avons trouvé 5 bonnes raisons de donner sa chance au produit.
Des circuits urbains
20 pilotes et 9 circuits urbains formeront l’ossature du premier championnat de Formule E qui se déroulera du 13 septembre 2014 au 27 juin 2015. Un dixième pourrait être ajouter. Un championnat qui naviguera sur trois continents avec l’Asie (Pékin et Putrajaya – Malaisie), puis l’Amérique (Punta del Esta en Uruguay, Buenos Aires, Miami et Long Beach) et enfin l’Europe (Monaco, Berlin et Londres). Des courses en nocturne et en centre-ville qui devraient garantir un certain spectacle. À noter que le système de répartition des points est le même qu’en F1 (25 pts pour le vainqueur, 18 pour le 2e… jusqu’à 1 point pour le 10e) complété par un bonus de 3 points pour le poleman et 2 points pour l’auteur du meilleur tour en course. Réaliser un hat-trick (pole, victoire, meilleur tour) rapportera donc 30 points. Où voir tout cela ? Sur Sport+
Des ravitaillements inédits !
Si les simulations ont montré que chaque course devrait durer environ une heure, les pilotes auront pour figure imposée de passer au moins une fois aux stands pour changer… de voiture ! En effet, l’autonomie des monoplaces est insuffisante ! Bizarrement, les vidéos de cette procédure plutôt cocasse sont rares… On imagine volontiers les commentateurs dans de grandes difficultés pour meubler !
L’électrique c’est l’avenir !
La Spark-Renault SRT_01E en fibre de carbone et kevlar est un concentré de technologies ! Reposant sur un châssis Dallara (de l’IndyCar), elle bénéficie de l’expertise de Renault Sport pour la partie électronique. Le motorisation vient de chez McLaren, un bloc fournissant l’équivalent de 270 chevaux au train arrière et capable d’effectuer le 0 à 100 km/h en 3 secondes. La vitesse de pointe est bridée à 225 km/h par la FIA. L’alimentation électrique (Batterie RESS lithium-ion) est fournie par Williams advanced Engineering et les pneus de 18 pouces sont fournis par Michelin. Pour sa part Audi a engagé un team à son nom.
Des têtes connues
À la recherche de crédibilité et de légitimité, la Formule E se devait d’un avoir grand constructeur derrière elle, mais aussi des tête connues qui attirent médias et sponsors. C’est en partie réussi puisque Alain Prost (e-dams), Mario Andretti ou encore Leonardo Di Caprio (Venturi) ont investi dans la discipline tandis que bon nombre de monoplaces sont confiées à des anciens de la F1 (Jarno Trulli, Franck Montagny, Charles Pic, Bruno Senna, Sebastian Buemi, Nick Heidfeld…). La Formule E n’a pas raté l’occasion d’ouvrir ses portes aux femmes avec l’Anglaise Katherine Legge pour le team Amlin Aguri et l’Italienne Michela Cerruti dans le Team Trulli.
Le fan boost
À l’opposé de la F1, la Formule E part à la conquête d’un esprit populaire et proche des supporters avec la volonté d’ouvrir au maximum les stands et exposer les pilotes au public. En ce sens, la règlementation inclut un fan boost. Un bonus d’énergie de quelques secondes pour les trois pilotes recueillant le plus de suffrages.
Alors ? Convaincus ?