Depuis 2010, les véhicules neufs qui n’ont pas la climatisation de série sont rares, très rares. Pour autant, nous n’avons pas toujours conduit au frais une fois l’été arrivé. L’occasion de nous rappeler comment on faisait avant !
Ne faisons pas l’économie d’un rapide historique de la climatisation automobile. Si l’invention date de 1933 aux États-Unis, le premier modèle à en disposer de série fut la Chrysler Imperial de 1953 avant généralisation dans les années 60 aux États-Unis. En France comme en Europe, la climatisation s’est développée durant les années 90. Aujourd’hui, la quasi totalité des véhicules neufs immatriculés en France est équipée de la climatisation de série. L’option est devenue équipement de série par la grâce d’une jalousie contagieuse, par la miniaturisation (et donc des coûts moindres) mais aussi parce qu’il fait plus chaud qu’autrefois en voiture. En effet, la surface vitrée a presque doublé en 50 ans notamment par l’introduction du pare-brise panoramique et du toit vitré. De quoi plus largement chauffer l’habitacle si le verre n’est pas athermique. Pour autant, il reste suffisamment de véhicules anciens ou de collection à circuler dans le pays. Des voitures auxquelles nous sommes attachés à défaut de ne pas avoir la possibilité de rouler avec autre chose. Du coup, voici 5 conseils pour survivre dans une voiture sans clim.
Se faire à l’idée de transpirer
Privé de climatisation ou pas équipé, vous allez avoir chaud et très certainement transpirer. Acceptez cette idée peu glorieuse et prévoyez des solutions. Vêtements de rechange, serviette et déodorant en tête. Souriez, en transpirant vous éliminez des toxines ! Favorisez un peu plus encore le stationnement à l’ombre, d’autant plus si vous avez un intérieur cuir ! Il fait trop chaud pour conduire en plein jour ? Contournez le problème et voyagez de nuit ! Une considération qui vaut plutôt pour les départs et retours de vacances plutôt qu’aller travailler tous les jours.
Qui dit transpiration dit hydratation !
Vous allez avoir chaud et transpirer. Pensez à vous hydrater sans attendre la sensation de soif. Il importe également de manger léger et d’éviter l’alcool. Il en va de même pour votre auto. La pression des pneus, les niveaux d’huile et de liquide de refroidissement sont des éléments qui craignent les fortes variations de température.
Conduire les vitres baissées
Cela parait évident mais en circulant les vitres baissées, vous permettez à un flux d’air pas trop chaud de circuler dans l’habitacle. Pour autant, il convient de lever le pied afin de pas créer de maux de tête du fait du fort bruit que cela génère. En plus, cela donne un aperçu de la conduite en décapotable !
Écoutez-vous !
Au-delà de la considération que toutes les deux heures, la pause s’impose, écoutez votre corps, votre niveau de fatigue. Lorsque la température intérieur d’un véhicule est de 35°, la réactivité de son conducteur est ralentie de 20% par rapport à 10 degrés de moins (lire par ailleurs) ! C’est comme s’il conduisait avec 0,5g d’alcool par litre de sang ! Hydratez-vous et prenez soin de ceux qui sont avec vous en prévoyant des réserves pour eux et en étant à l’écoute qu’il s’agisse de vos compagnons, d’enfants ou d’un chien.
Ce qui ne doit pas rester dans une voiture surchauffée
Bien des objets de la vie courante peuvent devenir dangereux lors d’une simple exposition à une trop forte chaleur. Deux types de danger existent. Le premier est celui de l’explosion. Cela vaut pour une crème solaire sous forme d’aérosol (en plus de potentiellement brûler la peau lors de l’application et de modifier la composition chimique) mais aussi pour la plupart des briquets jetables.
Le second risque est chimique. Cela concerne les bouteilles en plastique dont le réchauffement peut entrainer la dispersion de toxines dans le liquide qu’elle contient. Les équipements électriques également goûtent peu la chaleur. L’acide des batteries peut s’écouler, provoquer des dysfonctionnements en plus d’être toxique pour vous.
Illustration : Chute Libre