Le 4 juillet est une date importante pour les Américains qui fêtent leur indépendance et pour la Fiat 500. Remise au goût du jour, la nouvelle 500 a été dévoilée samedi et entend prolonger le succès sans pour autant se dénaturer, quitte à décevoir.
Depuis 2007, la Fait 500 s’est écoulée à 1,5 million d’exemplaires. Un succès considérable dans le contexte d’un constructeur à la santé fragile depuis les années 90. À présent que la fusion avec Chrysler est digérée, on veut croire en des jours heureux. Pour cela, pas de recette miracle ! Il faut vendre des voitures et la 500 a un rôle de locomotive au sein du groupe avec toujours 180 000 ventes en 2014, sa meilleure année.
Le reproche principal fait à Fiat depuis quelques années est de ne décliner des automobiles qu’à la sauce 500 (500, 500C, 500L, 500L Trekking, 500L Living, 500X) quitte à faire oublier les Panda (elle même déclinée en trois variantes), la Punto, le Freemont, le Qubo et le Doblo.
Mise au goût du jour par la cosmétique
Cette nouvelle 500 ne fait pas dans la révolution. On parlera plutôt de perpétuelle évolution douce. En 8 ans de carrière, la Fiat 500 a modifié ses palettes de couleurs et de personnalisation et intégré les motorisations TwinAir lui donnant une avance confortable sur la norme Euro 6. C’est une nouvelle fois par des détails que la 500 évolue avec des optiques revus vers une forme plus allongée comme c’est le cas sur la 500X. La prise d’air du bouclier rappelle la calandre diamantée de la Mercedes CLA à l’instar de l’Aegea présentée à Istanbul en mai dernier. Derrière, les optiques sont creusés et à LED. Pour le reste, le vent de la nouveauté soufflera par de nouveaux jeux de jantes, couleurs et le programme Car Dressing permettant de déguiser sa voiture par des jeux d’autocollants.
À l’intérieur, quelques touches de chrome sur le volant et des selleries revues sont les éléments plus notables une fois que l’on a remarqué que la planche de bord intègre désormais le système Uconnect (écran 5 pouces, Bluetooth, Radio avec 6 HP et USB) qui sera de série dès la version Pop. Il faudra par contre viser les versions PopStar et Lounge pour avoir la navigation, mais aussi un toit panoramique… et même la climatisation ?! Pire, la nouvelle 500 n’intègre toujours pas d’allumage automatique des feux et des essuies-glaces, encore moins de régulateur de vitesse. Une citadine doit-elle forcément en être dotée ? C’est un débat.
Rien de neuf sous le capot
Mécaniquement, Fiat n’a rien annoncé d’autre comme nouveauté qu’une meilleure insonorisation et des nouveaux freins. Pour le reste, la gamme s’articule toujours autour 4 cylindres 1,2l Fire de 69 chevaux et du bicylindre 0,9l TwinAir en 85 et 105 chevaux. Il faudra attendre un peu pour voir arriver le diesel 1,3l de 95 chevaux respectueux de la norme Euro 6. D’ores et déjà disponible à la commande, la nouvelle 500 sera commercialisée à partir de 12 490€. Comptez au moins 14 490€ pour la 500C qui déboulera également en concession à l’automne.
Ci-joint, la galerie photo de la nouvelle 500 (et 500C), un shooting réalisé à Lingotto, ancien siège de Fiat connu pour sa piste d’essai sur le toit.