L’entrée de gamme de Ford enrichit son offre mécanique mais propose surtout une version Active à l’esthétique plus aventureuse.
Le positionnement original d’une voiture imaginée à l’origine pour les marchés émergents a ouvert une belle route à la Ka+ en Frabce. Sauf qu’à être économique, l’entrée de gamme de Ford s’est heurtée au spécialiste du genre, Dacia. Certes, le succès est plus qu’honorable avec 7 847 ventes en 2017 chez nous. De quoi en faire le 4e modèle le plus vendu de Ford dans le pays (au cumul 50 600 ventes en Europe). Alors quitte à concurrencer le constructeur roumain, autant proposer une alternative à la Sandero Stepway avec la Ka+ Active.
Cette Ka plus active surfe sur la vague des SUV/crossover des villes avec des attributs essentiellement esthétiques devant suggérer une bonne tenue face aux nids de poule, pavés glissants et trottoirs prétentieux. On découvre ainsi une calandre à contour noir et tout une série de protections en noir sur les passages de roues, les bas de caisse, des skis à l’avant comme à l’arrière mais aussi des barres de toit et des jantes alliage de 15 pouces spécifiques. Côté style, ce crossover doit rappeler l’école en vigueur pour l’ensemble des SUV Ford. La garde au sol gagne 23 millimètres mais point de transmission intégrale. A la place, la direction a été revue en collaboration avec une barre antiroulis plus large.
Ce crossover embarque par ailleurs le système multimédia SYNC 3 avec écran tactile couleur de 6,5 pouces compatible Apple CarPlay et Android Auto, 6 airbags ou encore la technologie Ford MyKey et le Stop & Start. Côté mécanique, 2 nouvelles motorisations font leur entrée. Le 3 cylindres 1,2l Ti-VCT « partage la même architecture que celle du moteur EcoBoost de 1,5l de 200 ch, qui équipera la toute nouvelle Ford fiesta ST » dixit le constructeur et dont on ignore pour le moment la puissance. L’autre est une motorisation est plus étonnante puisqu’elle est diesel. Un choix étonnant pour une citadine (où le diesel a même tendance à disparaître) mais qui offre 95 chevaux pour une homologation à 102 g/km de CO2.
Source : Ford