L’été et les grandes vacances sont là. Le moment est idéal pour évoquer le souvenir de la Renault Wind, cet étonnant cabriolet à la carrière écourtée.
De 2010 à 2014, un peu moins de 13 000 Renault Wind furent produites dans l’usine slovène de Novo Mesto. Un échec considérable au regard des 75 000 à 150 000 exemplaires annuels envisagés par la marque au losange. La Wind (ou vent en français) devait reprendre le succès des 207 et 208 CC en se présentant sous la forme d’un cabriolet biplace dont la particularité la plus évidente est ce toit rigide électriquement repliable en l’espace de 12 secondes et de manière rotative telle la Ferrari 575 Superamerica comme il fut largement commenté alors. Un travail du carrossier italien Fioravanti qui demande néanmoins un verrouillage manuel.
Voiture d’été, un symbole de liberté
Très attendue, la Renault Wind n’a pas rencontré son public. Pour autant, quelques années après son retrait, il flotte comme un sentiment d’injustice à l’égard de cette auto, surtout en cette période estivale. Certes, nous ne sommes pas dans la décennie la plus propice au cabriolet (populaire en tout cas) mais la liste des arguments en faveur de cette auto (forcément subjectifs) est certaine.
Il convient de souligner que l’esthétique de la Wind vieillit bien, très bien même. Alors que les voitures actuelles semblent dessinées à la règle, la Wind offre du galbe, des arrondis ainsi que des détails plutôt sportifs comme les deux prises d’air excentrées du bouclier avant, des optiques allongés, la silhouette pour ainsi dire fastback à l’arrière… en plus d’une allure davantage Targa que cabriolet. Et puis, il y a une version Gordini avec ces deux bandes blanches sur le capot sur fond bleu, magnifique ! Par ailleurs, peu importe la configuration, le volume du coffre ne varie pas et offre 270 litres. Ce qui est mieux que l’ensemble des petites citadines du marché. Même une Smart Fortwo, championne de la catégorie.
Ajoutons que la Wind est basée sur le châssis de la Clio 2 RS et mesure moins de 4 mètres, tout en étant un peu plus lourde (1 173 kg pour la version 133 ch). Uniquement proposée en essence, ses deux moteurs essence (1,2l TCe et 1,6l 16v) proposaient respectivement 100 et 133 chevaux. Suffisant pour assurer le dynamisme,sans plus. Le bémol ? Le coup de vieux de l’habitacle et tout particulièrement le volant ainsi que les commandes de la console centrale.
Un bon plan occasion
Nous sommes encore loin d’une situation où la Wind devient une star youngtimer. Néanmoins, les Renault Wind d’occasion que l’on trouve sur le web (sur autosphere aussi) sont proposées bien en dessous des 9 ou 10 000 euros. Quel cabriolet de 133 chevaux peut-on trouver à tel prix de nos jours ?