Vous le savez sans doute, chaque modèle Lotus débute par la lettre E. Et si vous pensiez qu’il ne s’agissait que du résultat de brainstorming marketing, vous vous trompez. Du moins pour ce qui est de l’Elise. 22 ans après le lancement du premier modèle, la firme de Hethel a réuni le premier exemplaire de production et celle qui fut à l’origine de son nom : Elisa Artioli.
Reprenons la généalogie de Lotus. Le premier modèle de route fut la Seven. Ont suivi les Elite, Elan, Europe, Europa, Esprit, Elise, Exige, Evora. Toutes ont un nom qui débute par un E. À deux exceptions près. La Cortina Type 28 de (1963) et la Carlton Type 104. La première était une demande de Ford, commercialisée par le réseau Ford. La seconde était une l’Opel/Vauxhall Omega revue par Lotus vendue en petite série entre 1991 et 1994. Les Lotus de route, les vraies, ont un nom qui commence par un E !
La petite histoire qui participe à la légende
Arrêtons-nous sur la Lotus Elise. Un sympathique coupé pouvant être cabriolet dans la plus pure tradition « light is wright » qui a vu le jour en 1996 (jusqu’en 2001) et qui offrait 120, 145 ou 160 chevaux selon les versions par l’intermédiaire d’un moteur 4 cylindres 1,8l d’origine Rover (comme la boîte) en position centrale et pour un poids de 670 à 770 kg.
Une voiture née de la gouvernance de Romano Artioli qui racheta Lotus à General Motors en 1993 avant de revendre le constructeur anglais à Proton en 1996. Le nom de cette auto est un hommage de Romano Artioli à sa petite-fille aimée, Elisa. Le service presse de Lotus s’est amusé ces derniers jours à réunir la première Elise sortie d’usine et Elisa Artioli en plus de fournir une archive étonnante de 1996. Cette même Elise, Romano Artioli et Elisa, assise sur le capot. Et si Elisa Artioli a accepté de jouer le jeu, c’est au volant des Exige Sport 410 et Evora GT410 Sport qu’elle est allée faire des tours de piste et non l’Elise collector. Dommage mais l’histoire reste belle.
Source : Lotus Cars