En Amérique du Nord de nombreux automobilistes sont habitués à circuler sur un lac gelé. Sauf que parfois, la couche de glace est instable et/ou pas aussi épaisse que supposée.
Au Québec, il est recommandé d’attendre une épaisseur de glace de 20 centimètres avant de circuler en voiture sur un lac gelé. 30 cm pour un camion. Car en Amérique du Nord, il est habituel que diverses activités prennent forme au cœur de l’hiver sur les lacs gelés. Patinage, hockey, ballade en raquettes, pêche, cabane de pêche, balade en motoneige, circulation automobile et même parking ! C’est autorisé et admis par les assurances.
Le hic c’est que dans le Minnesota, comme ailleurs, les hivers sont peut-être moins rudes qu’avant. Aussi un certain Chet Johnson a eu la désagréable surprise de voir sa Jeep engloutie par le lac O’Dowd. À la télévision, ce dernier a simplement expliqué qu’emprunter le lac comme raccourci pour aller dîner chez sa belle-mère était une mauvaise idée. S’il s’en est tiré indemne, son témoignage fait état d’un sang-froid certain. Puisque la portière était bloquée par l’eau, il est sorti par la fenêtre avant de se mettre en sureté sans se mouiller, élément vital.
En réaction à ce témoignage, les autorités locales ont communiqué sur la dangerosité de circuler en voiture sur un lac gelée. Un risque énorme et des moyens importants pour repêcher la voiture après coup.
Circuler sur un lac gelé en France ?
Chez nous, s’aventurer sur un lac gelé est généralement interdit par un arrêté municipal (ce qui n’empêche pas certains drames). En vous baladant sur internet, vous apprendrez qu’il est recommandé de ne pas s’aventurer sur un lac dont la couche de glace est inférieure à 10-15 centimètres. Ce qui est devenu très rare hors zones de montagne. Notez également que la couche de glace peut être irrégulière, plus épaisse vers les rives qu’au centre.