L’été prochain, Dacia renouvellera sa Sandero. Une troisième génération qui devrait avoir les honneurs du Paris Motor Show. En attendant, voici les éléments clé qui devraient animer l’une des voitures les plus accessibles du marché.
Si Dacia est la marque préférée des particuliers français depuis quelques années, c’est notamment grâce au succès de la Sandero. En 2017, elle fut la 8e voiture la plus vendue dans notre pays (61 480 exemplaires) et même la 5e en 2018 (70 077 exemplaires). À l’échelle européenne, la tendance est comparable avec 196 067 Sandero vendues en 2017 (15e place) et même 225 261 en 2018 (9e place). Une success story qui permet à Dacia d’afficher une excellente santé en plus de permettre au groupe Renault de se maintenir au premier plan.
Sauf que cette seconde génération de Sandero a vu le jour en 2012. Et mise à jour en 2016. C’est donc assez logiquement que 2020 verra l’arrivée d’une troisième génération de la citadine polyvalente.
Nouvelle plate-forme et hybridation
Côté style, la Sandero et sa version baroudeur Sandero Stepway devraient proposer des raccords avec l’actuelle génération de Duster sans pour autant bousculer le style. On pense par exemple à un ensemble phares – calandre plus imposants et pourquoi pas des blocs arrière directement importé depuis le SUV. Selon toute vraisemblance, son gabarit devrait croître (longueur et largeur) tandis que la hauteur pourrait un peu baisser. L’habitabilité et la qualité perçue devraient être en net progrès.
Techniquement, la Sandero III reposera sur la plate-forme CMF-B (illustration) commune aux Clio V, Captur II et Juke II. Une base de travail pensée pour y inclure des technologies d’électrification et « une première étape vers l’intégration des futures fonctions de conduite autonome » comme le précise Renault sur son site corporate. Si la conduite autonome n’est pas à l’ordre du jour pour la Sandero, un premier pas vers l’hybridation de la gamme devrait être fait. D’après L’Argus, la citadine devrait non seulement passer par la case hybridation 48V mais aussi proposer une véritable offre hybride autour du moteur 1,6l E-Tech délivrant 140 chevaux sous le capot de la Clio V mais peut-être pour la seule finition Stepway. Le reste de la gamme (et le plus gros des ventes) s’articulera autour des mécaniques 1.0 SCE (75 ch) et 1,0l TCe (100 ch) pour l’essence (et le GPL) et complétée par une seule offre diesel avec le 1,5l Blue dCi de 85 chevaux.
Et le prix de la nouvelle Sandero ?
D’une génération à une autre, Dacia a pris l’habitude ne pas spectaculairement augmenter ses prix. Tout du moins s’agissant des tarifs « à partir de ». Cependant, comme il est évoqué une meilleure qualité (et même un écran tactile) et des versions hybrides, il y a peu de doutes sur le fait que la facture sera plus importante. Gageons néanmoins que l’augmentation devrait se limiter à quelques centaines d’euros. Lors de sa présentation, le nouveau Duster était annoncé à partir de 11 990€, comme l’ancien. Aujourd’hui il est commercialisé à partir de 12 490€ avec un panier moyen bien plus élevé. Ou moins dans la cas d’un Duster d’occasion.
Sources : Groupe Renault et L’Argus.