Neige : Salage ou sablage, quelle différence ?

Dès que la route est enneigée, on entend parler de salage et de sablage. Quelle est la différence ?

Comme chaque hiver, la neige fait une incursion sur les routes du pays. Elle oblige à lever le pied, allonger les distances de sécurité, à ralentir… et pourquoi pas reporter un déplacement quand des milliers d’automobilistes ne sont pas fait prisonniers de la météo. Mais comme la vie doit continuer, il ne s’agit pas d’attendre sagement la fonte de la neige et du verglas. Ainsi, en complément du déneigement, il est régulièrement fait mention d’un salage… ou d’un sablage. Du sel, du sable ? Existe-t-il deux méthodes en fonction des conditions ou est-ce un défaut de langage ? Réponses.

Du sel ou du sable sur la route ?

Durant des années, les engins de déneigement ont procédé à l’épandage de sable dans leur sillage. Il s’agit d’un terme générique regroupant du sable mais aussi des éléments comme des gravillons (gris) ou du pouzzolane (roche d’origine volcanique basaltique plus ou moins rouge). Cet épandage n’avait pas pour mission de faire fondre neige et verglas mais de favoriser une meilleure adhérence. Sauf que le sablage cumule les inconvénients : Il nécessite un balayage après coup et constitue autant de projectiles pouvant abimer carrosserie et pare-brise. Pire, l’accumulation est source de pollution aux particules fines en plus de potentiellement boucher les canalisations lors de son évacuation. C’est pourquoi on retrouve davantage du sablage sur les trottoirs ou les quais de gare.

Le sel est plus efficace.

Depuis des années, c’est désormais du sel (chlorure de sodium NaCl) qui est dispersé sur les routes verglacées et/ou enneigées. Ce dernier grignote l’humidité au sol permettant d’abaisser la température à laquelle l’eau se transforme en glace (verglas). Les propriétés exothermiques (dégagement de chaleur) permettent la fonte. L’efficacité est optimale jusqu’à une température de -8°. La règlementation en France permet un épandage de 10 à 30 g/m² pour un total d’un million de tonnes par hiver en moyenne (avec d’importantes variations). Cela dit, il vaut mieux saler avant que pendant. Sauf que les aléas météo et les moyens humains comme matériels ne permettent de saler partout en même temps.

D’où vient la confusion alors ?

Vous l’avez compris, désormais nos routes blanchies ne sont que salées. Alors pour pourquoi la confusion a-t-elle la peau dure ? Tout simplement parce que certains camions d’épandage et déneigeuses d’un certain âge ont toujours une plaque « sablage en cours » à l’arrière. Dans tous les cas, une fois l’épisode neigeux passé, n’oubliez pas de nettoyer la carrosserie de votre auto, le sel est corrosif pour les parties métalliques mal protégées.

Source : ROCK.fr

Illustration : Vinci.fr

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

Partagez cet article :

Logo Email
Logo Lien
Logo Facebook Logo Twitter

Nos articles sur le même thème

Vous souhaitez faire un commentaire sur cet article ?

*Champs obligatoires