1. Un élargissement des ZFE (Zones à faibles émissions)
L’une des grandes nouveautés de cet automne est l’extension des ZFE. La France compte actuellement plus de 12 grandes agglomérations concernées par ces restrictions, dont Paris, Lyon, Marseille, Grenoble, Toulouse, et Strasbourg. L’automne 2024 verra la création de nouvelles ZFE dans des villes de taille moyenne comme Tours, Pau, et Angers, qui vont progressivement restreindre l’accès aux véhicules les plus polluants.
À partir d’octobre 2024, plusieurs de ces zones passeront également à un niveau de restriction plus sévère, interdisant non seulement les véhicules Crit’Air 4 et 5, mais aussi, dans certains cas, les véhicules classés Crit’Air 3. Cela concerne notamment des métropoles comme Grenoble et Lyon, où la qualité de l’air reste un enjeu crucial.
2. De nouvelles restrictions pour les véhicules Crit’Air 3
L’évolution majeure concerne les véhicules classés Crit’Air 3 (principalement les voitures essence immatriculées avant 2006 et les diesels immatriculés avant 2011). Ces véhicules, jusqu’à présent relativement épargnés par les restrictions, commencent à être visés dans certaines agglomérations.
Par exemple, la métropole du Grand Paris a annoncé que les véhicules Crit’Air 3 seraient progressivement interdits de circulation dans la ZFE à partir de janvier 2024, mais certaines villes anticipent cette mesure dès cet automne pour limiter la pollution durant les mois froids, où les émissions sont généralement plus élevées.
Pour les automobilistes concernés, que faire ? Ces nouvelles restrictions imposent souvent des ajustements, notamment la recherche d’alternatives comme le covoiturage, l’utilisation des transports en commun ou, pour les plus concernés, le passage à un véhicule moins polluant.
3. Durcissement des contrôles et amendes renforcées
En plus de l’élargissement des ZFE, les contrôles vont également être renforcés. En automne 2024, de nombreuses agglomérations testent et mettent en place des dispositifs de contrôle automatisé via des caméras intelligentes capables de lire les vignettes Crit’Air et de sanctionner automatiquement les contrevenants. Ce dispositif est déjà en test dans plusieurs villes comme Paris et Lyon, et pourrait être étendu à d’autres ZFE.
Les amendes pour non-respect des restrictions Crit’Air varient de 68 € pour les véhicules légers à 135 € pour les poids lourds, avec des majorations possibles en cas de récidive. Il devient donc essentiel de bien connaître les restrictions locales et de s’assurer que son véhicule dispose de la vignette adéquate.
Vous n’avez pas encore de vignette Crit’Air ? Il est possible de l’obtenir facilement en ligne, pour un coût de 3,70 €, frais de port inclus. N’attendez pas de vous faire verbaliser !