Dans de nombreux pays, il est possible de faire personnaliser sa plaque d’immatriculation moyennant finance. La Belgique vient de s’y mettre et après une semaine d’exploitation, ce sont déjà 1 000 dossiers qui sont enregistrés… à 1 000 euros chacun.
Facilement, l’État belge vient de récolter un million d’euros en une semaine. Et le plus drôle, c’est que les administrés concernés sont ravis de cela ! Car contre un chèque de 1 000 euros, ils sont un millier (986 au 31 mars) à désormais détenir une plaque d’immatriculation personnalisée ! Une facilité administrative disponible dans de nombreux pays (même si ce n’est pas une majorité). Des États-Unis aux Émirats Arabes Unis en passant par le Royaume-Uni… mais pas la France, nous sommes trop bien pour de telles idioties. Même s’il y’a quelques années, n’avoir qu’un numéro sur sa plaque signifiait qu’on avait des relations et donc qu’il ne servait à rien aux pervenches de mettre des PV sous l’essuie-glace.
Si la personnalisation des plaques d’immatriculation a un certain coût (1 000 euros, ce n’est pas rien tout de même), on remarque que l’exercice concerne des propriétaires au pouvoir d’achat conséquent puisque les plaques se retrouvent très souvent sur des automobiles sinon exceptionnelles au moins peu banales.
Le cadre législatif est relativement simple du moment que cela tient entre 1 et 8 caractères maximum. Pas de référence sexuelle, raciste, xénophobe, incitant à la haine… Du reste, les propriétaires affichent la plupart du temps un surnom ou un jeu de mot. Une façon simple de rendre un peu de liberté aux (riches) automobilistes, même si cela ne nuira en rien à l’efficacité des radars !
Avec RTL.be
La rédaction autosphere
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