Idéalement, nous devrions travailler de manière continue notre habilité à la conduite avec divers stages de formation. Le fait est que cela coûte cher et que cela prend du temps. Alors que faire si l’inévitable arrive ?
La base
Afin d’éviter les accidents, il convient de respecter la base de la conduite en limitant les risques. Respecter le code de la route, adapter sa vitesse au trafic, éviter les comportements à risque comme l’alcool, la drogue, la fatigue, l’euphorie… ou tout ça à la fois. Boucler sa ceinture de sécurité et correctement. S’il n’y a pas de statistiques sur le sujet, il apparait que certains automobilistes ont vu certains de leurs organes être littéralement détruits par la pression de la ceinture de sécurité, lors d’un accident, sur une zone du corps sans résistance. La partie basse de la ceinture doit être portée horizontalement au niveau des hanches (et non sur l’estomac), des points durs qui permettent une meilleure retenue lors du choc. Assurez-vous un maximum de confort, y compris sur la partie haute tout en minimisant le mou. N’hésitez pas, par exemple, à éviter de porter une ceinture avec une énorme boucle. Selon le même principe de réduire l’espace avec la tension de la ceinture de sécurité, assurez-vous que votre siège soit bien droit, que votre crâne touche bien l’appui-tête en position normal.
L’airbag, un coup de poing dans le visage !
Son rôle est de vous sauver la vie, quitte à vous faire mal ! Le déclenchement du cousin niché dans le volant peut vous casser le nez, les pommettes ou vous fracturer les mains ou les bras lors de son déclenchement avec une projection sur le visage ou la contre-porte… D’où l’inutilité de porter une montre ou d’avoir une énorme bague/chevalière. Il faut dire que pour réagir aussi vite, le sac se remplit d’un gaz assez chaud propulsé par une mini charge explosive. Cela peut ainsi vous brûler légèrement la peau. C’est toujours (bien) mieux que s’éclater le crâne sur le volant… Aussi dingue que cela puisse paraître, il vaut mieux rester immobile (et même se détendre) lorsque l’airbag est sur le point de se déclencher. Si vous bougez, vous risquez de faire manquer sa cible au sac… à votre détriment. Plus facile à dire qu’à faire, oui !
La procédure standard veut que l’ordinateur de bord coupe le moteur après le déclenchement des airbags. Néanmoins, vous pourriez ne souffrir que de blessures très superficielles ou devoir repartir afin de pouvoir passer un appel d’urgence depuis un endroit où il y aura du réseau si votre voiture n’est pas équipée de cette fonction (appel d’urgence automatique). Elle sera d’ailleurs obligatoire dans toutes les voitures neuves en 2018, mais est déjà assez largement diffusée. Si des voitures assez récentes débranchent automatiquement la batterie, sur des modèles plus anciens vous pourrez redémarrer en re-connectant les cosses. Dans tous les cas, le mode d’emploi de votre voiture vous renseignera.
Les objets volants
Une étude menée par Intel et l’université of California Irvine a établi qu’il se trouve en moyenne 4,3 objets dangereux dans un habitacle. Lors d’un choc à 50 km/h, un iPad de 600 grammes devient un projectile de 15 kg. Un chien de 30 kg devient un obus de 750 kg !
La trousse de survie
Disposer d’une trousse de premiers secours est une bonne idée, mais ce n’est pas tout ! Dans certains pays (comme la Belgique), avoir un (petit) extincteur est obligatoire. Il arrive également que la ceinture de sécurité se bloque après un choc. À défaut de devenir obligatoire, certains équipementiers proposent des coupes-ceinture. Un couteau suisse fera également l’affaire. L’important est qu’il soit à proximité directe de votre main. Privilégiez ainsi son rangement dans l’accoudoir central ou la contre-porte au détriment de la boîte à gants. L’autre élément indispensable est votre téléphone. Si tenir le téléphone en main est interdit, assurez-vous qu’il reste dans l’habitacle. En le laissant dans une veste remisée dans le coffre, vous vous exposez à ne pas y avoir accès (ou qu’il soit détruit) en cas de choc arrière.
Faut-il sortir de sa voiture après un accident ?
Tout dépend de votre analyse de la situation. Retrouvez d’abord vos esprits avant de vous poser une simple question : Suis-je en danger en sortant de la voiture ? Une question qui trouve toute sa pertinence si aucun endroit ne parait suffisamment sécurisé ou si vos blessures (ou celles d’un passager) semblent importantes (évitez tout déplacement). Cependant, un incendie peut se déclarer plusieurs minutes après un accident. Le bon sens doit l’emporter.
En espérant que vous n’ayez jamais à appliquer ces quelques conseils.