Vous aimez les Beatles ? Forcément… Alors vous allez être intéressés par la mise aux enchères de la MINI Cooper S de Ringo Starr.
Le 2 décembre à Londres, la maison Bonhams mettra aux enchères à New Bond Street deux voitures qui ont appartenu à un membre des Beatles. Si l’Aston Martin DB5 de Paul McCartney devrait affoler les compteurs (estimée entre 1,4 et 1,7 millions d’euros), la MINI Cooper S du batteur Ringo Starr est un investissement plus accessible avec une valeur située entre 100 000 et 130 000 euros (pour ainsi dire).
Une MINI pour faire rentrer sa batterie
Immatriculée pour la première fois en 1966 par le manager des Beatles (Brian Epstein), cette Cooper S devint la possession de Richard Starkey, alias Ringo Starr, à compter du 15 juin 1967. Au-delà de la livrée bi-ton cette MINI est luxueusement équipée comme vous le constaterez dans le diaporama de Bonhams. Et si la Cooper S de cette époque est une petite voiture, sachez que Ringo Starr parvenait néanmoins à y loger l’ensemble des éléments de sa batterie. Le batteur des Beatles s’en sépare finalement en décembre 1968. Date à partir de laquelle la voiture disparait de la circulation avant d’être acquise en 1977 par le père de l’actuel propriétaire.
Retour à la gloire
Soigneusement conservée, la MINI Cooper S ex Ringo Starr sera décrite comme la « Rolls-Royce des MINI » dans l’émission “Blue Peter” en 1984 sur la BBC avant de participer à partir du mois de mars à l’exposition « Beatle City » à… Liverpool. Une exposition qui déménagea à Dallas (Tx) en août 1987. Restaurée par Naylor Brothers entre 1990 et 1991, la célèbre anglaise immatriculée LLO 836D fait son retour en 1998 à l’occasion du concours d’élégance du Festival of Speed de Goodwood. Son dernier moment de gloire remonte à 2001 lorsqu’elle apparait dans l’émission Top Gear. Notez que le véhicule est vendu avec les documents qui actent la restauration ainsi que le certificat original avec les signatures de Brian Epstein et de Ringo Starr.
La liste des équipements et toutes les photos sont à retrouver ici.
La rédaction autosphere
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