Si Mazda reste un constructeur modeste en France, ses ventes ne cessent de progresser année après année. Embarquons dans la meilleure vente du constructeur japonais, le SUV CX-5 dans sa version diesel de 150 chevaux.
Si vous êtes à la recherche d’un SUV original, le Mazda CX-5 est le genre de véhicule qui doit retenir toute votre attention. Plutôt séduisant, bien équipé et proposant un comportement très dynamique, ce SUV a de quoi retenir l’attention sur un segment particulièrement concurrentiel à commencer par les Tiguan et 3008. La version essayée fut la finition Signature dotée d’un moteur 2,2l SkyActiv-G de 150 chevaux, associé à une boîte de vitesse manuelle à 6 rapports pour emmener le train avant.
Cette série spéciale a vocation à proposer une importante dotation de série en complément de l’offre déjà très complète de la version Dynamique tout en contrôlant son tarif, à partir de 36 700 euros pour le neuf. S’ajoutent ainsi le système audio Bose avec 10 haut-parleurs, une décoration de la planche « Metal Wood », des jantes alliage 19 pouces, le hayon à ouverture électrique mais aussi la sellerie cuir perforé. De quoi offrir une allure statutaire à cette Mazda, clairement premium. Quitte à sembler un peu austère à bord, surtout en regardant les compteurs. Cependant, l’affichage tête-haute permet d’avoir davantage le regard sur la route.
Le Mazda CX-5, un excellent SUV à découvrir en occasion
Pour toute la famille.
Le propre d’un SUV est de proposer des qualités routières indéniables tout en se montrant confortable pour l’ensemble des passagers. En ce sens, une précédente virée avec ce modèle aux 24 Heures du Mans (en 2016) fut particulièrement convaincante. Notamment parce que j’y avais dormis dans le coffre, banquette 40-20-40 rabattue et avec un ami, sans torticolis ni courbatures le lendemain. Il faut dire que le volume débute à 506 litres, offre jusqu’à 1 620 litres et dispose toujours de ce tapis réversible. Un côté doux et un côté plus rigide et facilement lavable en fonction de ce qu’on y loge.
Cette fois-ci, l’essai se voulait plus familiale. C’est par le prisme de mes enfants que j’ai recueilli mes premières impressions. La grande a aimé le gabarit imposant de l’auto tandis que le plus petit préférait la MX-5 avant de concéder lui-aussi que la « voiture de papa était trop cool ». Ils sont aussi profité d’un bel espace à l’arrière en plus de la climatisation et des vitres teintées loin d’être inutiles par 34°. A l’avant, j’ai apprécié l’ergonomie, l’instrumentation et le confort du siège. Oui, ça manque d’un brin de folie et l’ensemble est peut-être trop sombre.
Autre bon point, l’insonorisation. Si l’on n’est pas encore dans le cliché de la lourde porte de voiture allemande qui annonce tout de suite le caractère premium du véhicule, je me dois de souligner que CX-5 s’en approche.
Un excellent baroudeur.
Ce Mazda CX-5 se destine à triompher aussi bien du quotidien que des longues escapades estivantes. Si la boîte de vitesse automatique est à la mode, j’ai eu beaucoup de plaisir avec cette boîte manuelle à 6 rapports impeccablement étagée et souple. Elle offre un agrément de conduite certain, qu’on soit en conduite tranquille ou plus dynamique, d’autant que la cavalerie (150 ch) est au rendez-vous, bien orchestrée par les 380 Nm de couple et même si l’on dépasse les 1 600 kg avec carburant, conducteur et enfants. S’ajoute une direction précise et une suspension reconnue depuis la première génération apparue en 2012.
Cet agrément de conduite est aussi dû à ce 4 cylindres 2,2l diesel. Au regard de la concurrence, il est imposant mais la philosophie de Mazda a été d’aller à rebrousse-poil du downsizing, notamment en proposant un taux de compression plus élevé. Dans des conditions bien plus réelles que tous les tests d’homologation réunis, mon essai d’un peu plus de 150 kilomètres se conclue à une consommation moyenne 7,3l/100 km en étant certain qu’avec davantage d’autoroute, ce chiffre serait en dessous des 7l/100 km. Pour résumer, un excellent véhicule pour toute la famille en première comme en seconde main…
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