Déclinaison logique de la nouvelle Mercedes Classe C, la version Break conjugue parfaitement l’élégance à la vie de famille. A-t-elle seulement un défaut ?
Au petit jeu de celui qui réussira le mieux la version break de sa berline la plus vendue, Mercedes frappe un grand coup avec la nouvelle Classe C Break. Une vraie familiale qui reprend avec succès les lignes de la berline tout en faisant la part belle à l’habitabilité. Finalement c’est le volume du coffre qui s’en trouve un peu lésé offrant 490 litres, soit seulement 10 de plus que sa petite soeur. Du moins avant de rabattre électriquement la banquette arrière, puisque dans cette configuration là, c’est de 1 510 litres dont vous disposez ! Agréable.
12 boutons sur le volant
Mais en vous parlant d’abord du coffre, j’ai l’impression de démarrer par la fin. Le plus important dans une Classe C reste son caractère statutaire, confortable et populaire à la fois. Une voiture autant aimée des taxis que des cadres supérieurs et des retraités ! C’est pourquoi je me demande une nouvelle fois pourquoi Mercedes s’évertue à faire embarquer autant de technologies à bord de la C220 BlueTec Sportline que m’a prêté TechStar Melun ! Le symbole étant ce Touch Pad tactile : Tout aussi sympathique que compliqué à manoeuvrer, du moins au départ. L’ensemble des technologies de l’automobile d’aujourd’hui a fait doubler la pagination des modes d’emploi tandis qu’au démarrage, un message d’alerte vient vous rappeler que la technologie ne doit pas vous détourner de la vigilance au volant. Lequel, toujours aussi valorisant, est pourvu de 12 boutons, sans compter le klaxon !
Si la technologie peut se révéler envahissante, elle reste une magnifique sécurité avant d’être une distraction – Vous y croyez qu’il y a une option de correction de trajectoire en fonction d’un éventuel vent de travers ?! – D’autant que Mercedes sait dessiner et fabriquer de magnifiques habitacles. Moins de boutons sur le tableau de bord, une horloge mécanique au style épuré et un savant mélange de frêne noir et d’aluminium qui donne envie de rouler, rouler longtemps.
Au volant de la Classe C Break
Si le cockpit frôle la perfection, la banquette arrière n’est pas en reste. Avec 45 mm de plus aux genoux, vos enfants, adolescents, amis ou clients seront les grands bénéficiaires d’un empattement allongé de 80 mm. Si en plus vous optez pour le toit ouvrant panoramique, une salvatrice sieste s’imposera d’elle même. L’impeccable isolation des bruits de roulement fera le reste. Si du moins vous optez pour le monde Eco ou Confort, car c’est une autre paire de manches en mode Sport ou Sport + ! Avec 170 chevaux et 400 Nm de couple sous le capot en association avec la boîte 7G Tronic Plus, les envies de sportivité sont légitimes et encouragées par un comportement irréprochable pour quiconque aime s’extraire rapidement d’un péage ou d’un rond-point.
Finalement, la Classe C Break a un véritable défaut, lequel est inhérent à son statut. Son prix de 55 390€ pour le modèle essayé et à partir de 34 400€ pour le ticket d’entrée. C’est pour cela qu’un modèle sur deux est vendu en France à partir d’une solution de financement comme une Location Longue Durée ou LLD. Une Classe C Break est tout de même plus abordable à partir de 489 euros par mois TTC après un premier loyer de 20%, non ?
Nos articles sur le même thème
Essais • 26/03/2019
Essai Mitsubishi Outlander PHEV : Usage quotidien
Essais • 03/07/2018
Essai Mazda CX-5 : La bonne pioche
Essais • 13/06/2018
Essai Mazda MX-5 : LA voiture plaisir
Essais • 27/02/2018
Essai Jaguar E-Pace : Succès garanti ?