Alors que le gouvernement a fait savoir récemment qu’il souhaitait voir 14 nouvelles ZCR appraître en France, interrogeons-nous sur le paradoxe qui frappe certains véhicules. Bénéficier d’une vignette Crit’Air 1 tout en occasionnant un malus écologique maximum ! Polluante ou pas la voiture alors ?
Une ZCR est une Zone à Circulation Restreinte. Une air urbaine où l’accès est réservé aux véhicules les moins polluants en cas pic et selon la hiérarchie des vignettes Crit’Air. De 0 à 5 pour les véhicules des moins au plus polluants. Il en résulte la circulation différentiée comme activée à Paris ces derniers jours. Mais voilà, il existe un étonnant paradoxe avec le système bonus-malus écologique. En effet, certains véhicules sont éligibles à une vignette Crit’Air 1 (véhicules essence Euro 5 et Euro 6 mis en circulation à partir du 1er janvier 2011) tout en étant pénalisés à l’achat (neuf) d’un lourd malus écologique, soit 10 500 euros pour l’année 2018.
C’est le cas par exemple d’une Ford Mustang. Peu importe la version (2,3l EcoBoost ou V8 5,0l) son achat neuf en 2018 est sanctionné d’un malus écologique de 10 500 euros au titre des respectivement 199 ou 277 grammes de CO2 rejetés par kilomètre selon la version. Pourtant, elle bénéficie d’une vignette Crit’Air 1 lui assurant à coup sûr (pour l’instant) de pouvoir circuler en ZCR en cas de pic de pollution. Paradoxale, n’est-ce pas ?! Les cas similaires sont nombreux à commencer par les marques de prestige comme Land Rover, Porsche, Maserati ou Bentley.
Après-tout, l’idée des ZCR était d’exclure le diesel des villes. Celle régissant le bonus-malus écologique était de faire la chasse au CO2. À l’évidence, il y a divergence sur les gros moteurs à essence. Est-ce fait exprès ou non ? On vous laisse libre de la conclusion…