Si Renault est resté en 2017 la marque la plus vendue en France, c’est bien une Dacia qui est devenue la voiture préférée des particuliers.
Le passage à la nouvelle année s’accompagne d’une multitude de bilans. Plutôt que souligner le bon cru 2017 avec 2,11 millions de voitures écoulés (en hausse de 4,7% par rapport à 2016) et l’érosion continue du diesel (en dessous des 50% de parts de marché), attachons-nous à la voiture préférée des Français, comprenez en retirant du total les ventes les flottes et les ventes tactiques. Devant les Renault Clio et Peugeot 208, les Français ont ainsi plébiscité en 2017 la Dacia Sandero avec plus de 54 833 exemplaires écoulés sur le territoire d’après le cabinet AAAData. Deuxième, la 208 a été choisie par 46 041 particuliers. 45 207 pour la Clio. S’il a déjà été vu lors de bilans mensuels que la Sandero arrivait en tête, c’est la première fois que la Franco-Roumaine termine en tête au soir du 31 décembre.
L’une des voitures les moins chère de France
Cette progression des ventes de la Sandero de l’ordre de 12% s’explique parfaitement. Le modèle de base est proposé à partir de 7 990 euros (pour la version 1,0i Sce de 75 chevaux) tandis que la 208 démarre à 12 960 euros (1,2i de 68 chevaux) et que la Clio se propose à partir de 13 560 euros (1,2i 16V de 75 chevaux).
Et si la Sandero demande bien souvent d’en passer par la case « options » et que les prix sont peu négociables (contrairement à Renault et Peugeot) la différence de prix est telle qu’il est tout à fait concevable d’ajouter au pot pour avoir un autoradio tout en préservant un rapport qualité/prix imbattable grâce à des pièces d’anciennes générations de Renault. Si la concurrence parlera volontiers de vétusté, chez Dacia on évoquera plutôt les notions de robustesse et de fiabilité… Ce qui n’est pas faux !
Un autre rapport à l’automobile
On aurait tord de résumer le succès de la Sandero (et de Dacia en général) à une approche simplement budgétaire. En effet, la citadine symbolise un rapport différent à l’automobile. Moins statutaire et beaucoup plus basique. L’idée est d’avoir un véhicule pour aller d’un point A à un point B sans chichi, sans forcément être propriétaire du véhicule et possiblement via de l’autopartage. Par ce prisme, Dacia semble plus que jamais une entreprise d’avenir et pas seulement comme la marque des Français qui ont des moyens limités.