Avec la personnalisation automobile, il y a une mode à se chausser une ou deux pointures au-dessus. Si esthétiquement cela se comprend, ce n’est pas pour autant meilleur pour votre auto et votre porte-feuille d’avoir de plus imposantes roues.
Opter pour de magnifiques jantes aluminium de 18 pouces au-lieu des 17 pouces de série est un élément de personnalisation répandu. Il faut dire que l’ensemble des constructeurs ont bien pensé la chose, laissant suffisamment d’espace au niveau du passage de roue, qu’il s’agisse d’une Fiat 500 ou BMW Serie 5. Cependant, mettre de plus grosses roues fait-il sens passée la considération de la sportivité ostentatoire ?
Confort et consommation
En chaussant plus grand, vous dégradez d’abord le confort. Davantage de bruit et de ressenti des imperfections de la route. C’est notoirement connu sur l’Opel Adam. Surtout et contrairement à ce que l’on peux penser, de plus grosses roues peuvent conduire à une moins bonne adhérence, notamment sur une route humide ou gelée. Et puis il y a l’impact financier. Mécaniquement des pneus plus imposants coûtent (largement) plus chers et entraînent une légère sur-consommation. Jusqu’à 1l/100km pour des cas extrêmes mais usuellement 0,3l/100km sur un véhicule diesel type Peugeot 308 ou Golf VII. La plus basse monture proposée par le constructeur est toujours celle qui offre le meilleur compromis entre la tenue de route, les coûts d’entretien, la consommation et le confort.
Et puis vous partez au ski…
Le confort, la consommation, le prix… Tout cela ne vous gêne pas ? Mais il reste un ultime argument. Vous partez au ski tandis que d’importantes précipitations blanchissent les cimes. La gendarmerie est formelle : Ne pourront monter que les véhicules équipés de chaînes. Cela n’aurait pas posé de problèmes si vous aviez conservés les gommes R16 de votre Audi A3. Sauf qu’avec deux pointures de plus, vous ne pourrez passer l’attelage contraignant vos proches à une nouvelle version du coup de la panne. L’ensemble des arguments fait réfléchir, non ?