

Trop sportives et suggérant le non respect du code de la route, certaines publicités BMW connaissent la censure ici ou là. Après l’Australie en avril avec la M235i, c’est au tour de l’Angleterre de refuser la promotion de la M4 cabriolet.
La nouvelle publicité pour la BMW M4 cabriolet a essuyé un refus de la part de l’Advertising Standards Authority, équivalent anglais de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ou ARPP). Le motif ? La voiture est conduite de manière trop inappropriée. La faute au mélange entre conduite sur route et pilotage sur piste ? Aux bruits du moteur et au rock n’roll ?
Cette publicité ne sera également pas diffusée en France. De longue date, il n’est plus permis de faire une allusion à la vitesse pour vanter les mérites d’une auto. Quitte à ce que certains constructeurs passent pour des hypocrites en mettant en valeur l’habitabilité plutôt que les 250 chevaux… Et puis les temps ont changé, la voiture n’est plus seulement un prolongement phallique.
Vendre du rêve, c’est vendre du danger ?
Le consommateur est-il capable de faire la différence entre le rêve, le fantasme et les applications quotidiennes et légales qu’imposent une automobile, aussi puissante soit-elle ? Semble-t-il que non. Il ne s’agit pourtant pas de publicité mensongère. Une BMW préparée M ou non valorise son conducteur par ses lignes et sa puissance. Mais en France comme ailleurs, une autorité pense que faire la promotion de la sportivité (de la vitesse si vous voulez) encouragera les comportements dangereux. Aussi absurde que penser que le cinéma et les jeux vidéo entrainent à eux seuls de la désocialisation et de la violence chez le jeune public (ou plus âgé).
En avril dernier, l’Australie a également recalé une publicité BMW, celle-ci pour la turbulente M235i confiée à un jeune homme qui ne semblait pas avoir beaucoup de considération pour le code de la route.
Quel est votre avis sur la question ? Les services marketing doivent-ils laisser libre court à leur imagination pour vanter les mérites d’une voiture comme ils l’entendent ou bien doivent-ils respecter un cahier des charges dicté par la sécurité routière et le code de la route ?
Avec AutoEvolution
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