

L’Histoire retiendra-t-elle que la dernière visite à l’étranger de la reine Elizabeth II fut à bord d’une Renault Vel Satis ? C’est l’information plutôt incongrue qui inonde la presse française depuis le week-end dernier. Elizabeth II sera présente en France du 5 au 7 juin, pour commémorer le 70e anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie. Sa dernière visite en France remontait au 60e anniversaire du débarquement, en 2004, tandis que le dernier voyage à l’étranger de la reine remonte tout de même à 2011 (Australie).
Plutôt que faire traverser la Manche à la royale Bentley, le protocole de Buckingham a demandé à l’Élysée de fournir à la reine d’Angleterre une Renault Vel Satis aux dépends de la DS5 du président François Hollande. La raison évoquée est l’insuffisance de la hauteur sous plafond de la Citroën, tandis que la Renault permet à la reine de ne point se décoiffer en embarquant. Une cocasserie que l’on pardonnera volontiers à une dame de 88 ans, reine depuis 62 ans. Un record dans la monarchie britannique.
Surtout que la Renault Vel Satis endosse le rôle de sauveur de la patrie en danger alors qu’elle fut rayée du temps de sa commercialisation (de 2002 à 2009). Un « fer à repasser » censé incarner « le luxe à la française ». Une Peugeot 806 aurait également réglé le soucis de la hauteur sous plafond, non ?
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