Tout savoir sur la plaque d’immatriculation

Élément d’identification indispensable sur nos voitures, attardons-nous sur la plaque d’immatriculation, ses origines, son utilité et bien plus encore.

Depuis quand ?

La France, pays de tradition sur-administrée ! Nouvelle preuve, c’est chez nous que la plaque d’immatriculation a été inventée ! Certains documents historiques évoquent l’idée d’une numérotation des véhicules hippomobile du temps de Louis XV (première moitié du XVIIIe siècle) mais c’est bien en 1891 à Lyon que nait le premier véritable système de plaque d’immatriculation comme nous l’entendons de nos jours. L’idée était de pouvoir identifier les propriétaires des véhicules accidentés dans le parc de la Tête d’Or. Une invention qui a peu à peu conquis le monde. Par exemple, nos voisins anglais l’ont adopté en 1903.

Avant on disait plaque minéralogique, non ?

Jadis, c’était le service des Mines, carrières et de l’enregistrement des véhicules automobiles qui gérait l’enregistrement des plaques… minéralogiques.

À quoi ça sert ?

Le principe de la plaque d’immatriculation est de pouvoir identifier le propriétaire d’un véhicule par une combinaison de numéros et de lettres. Aussi bien pour notifier une infraction (radar, PV stationnement…) que pour retrouver un véhicule volé. Cela vaut aussi bien pour les voitures que les motos, les camions, les scooters, les quads… L’ensemble des plaques d’immatriculation est regroupé dans un fichier (SIV) permettant également aux professionnels de l’automobile d’identifier un véhicule avec certitude. Par exemple, en donnant votre numéro de plaque à un vendeur d’une enseigne type Feu Vert, AutoBacs ou Point S, il saura avec exactitude l’huile qui correspond à votre moteur ou le type d’ampoule nécessaire pour les feux arrière.

2 lettres – 3 chiffres – 2 lettres ?

Depuis le 15 avril 2009, une nouvelle organisation de plaques d’immatriculation est en place en remplacement du précédent système arrivé à saturation (inauguré en 1950) par le fait qu’une nouvelle plaque était générée à chaque changement de propriétaire. S’il met de côté le numéro du département (avec des crispations sociétales alors), le numéro d’immatriculation donné lors de la mise en circulation sera associé au véhicule tout au long de sa carrière et en dépit des possibles changements de propriétaires. L’actuelle formule prévoit le long terme, bien qu’avec la lettre O retirée ainsi que diverses formules interdites, plus de 289 millions de combinaisons sont possibles. Il se dit que ce système devrait durer 70 ans.

En quoi est fait une plaque d’immatriculation et combien ça coûte ?

Deux possibilités s’offrent selon les fabricants. Le plexiglas ou l’aluminium. Si le premier est plus résistant (météo comme chocs) et plus esthétique, le second est moins onéreux et plus facilement recyclable. Évidemment, la plaque d’immatriculation choisie doit être homologuée, notamment sur le format (52 cm x 11 pour les voitures, de la même taille à l’avant comme à l’arrière, fond blanc, lettres en noir…). Son prix démarre entre 6 et 8 euros sur des sites internet (avec rivets offerts parfois). Davantage chez un professionnel mais la pose est généralement offerte et réalisée avec maitrise.

Quels risques si défaut ou absence de plaque ?

Si vous êtes contrôlé par les forces de l’ordre au volant d’un véhicule dont la plaque d’immatriculation est illisible, non homologuée ou même amovible, vous encourez une amende de 135 euros, minorée à 90 euros. Aucun retrait de point n’est prévu par l’article R317-8 du code de la route.

Pourquoi pas de personnalisation ?

Dans certains pays européens, en Belgique et en Angleterre notamment, il est possible de personnaliser sa plaque d’immatriculation moyennant finances afin de former pourquoi pas un mot, une expression… Cela n’a pas possible en France. Néanmoins, il est possible de faire quelques ajouts. Tout d’abord opter pour la région de son choix sur la partie bleue. Il est généralement admis de pouvoir ajouter un sticker sur cette même partie bleue (marque préférée, équipe de foot…). On peut également personnaliser la bavette hors partie utile avec un texte en caractères type bâtons. Oui c’est plutôt léger.

Libéralisons les plaques d’immatriculation !

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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