Citroën C4 Cactus, on veut l’aimer !

Présenté et commercialisé en six mois à peine et à la surprise générale, le Citroën C4 Cactus intrigue et pas seulement pour ses airbumps. Nous nous devions de l’essayer.

Avant de vous faire part de mes impressions sur le Citroën C4 Cactus que j’ai essayé la semaine dernière, je dois vous faire remarquer que le modèle essayé n’est pas celui qui sera le plus largement diffusé. Un Cactus Shine Edition, e-HDI de 92 chevaux associé avec la nouvelle boîte ETG 6. 

Mais c’est dès le premier regard que la magie opère par son cocktail de gris shark et de coques de rétroviseurs rouges des plus stimulants. 

Une signature lumineuse avec des feux diurnes à LED au-dessus des projecteurs, des barres de toit volumineuses et esthétiques, un liseret Cactus du plus bel effet et des jantes alliages Cross noires de 17 pouces.

C4 Cactus, des technologies utiles mais quelques manques

Est-ce bien la voiture abordable dont on parle depuis 6 mois ? La réponse est oui, clairement oui, si l’on est un passager arrière où les plastiques des contre-portes sont de piètre qualité et où la banquette est non fractionnée. Ne parlons pas de la climatisation manuelle en option sur les deux premiers niveaux de finition (sur 4) tandis que les fenêtres ne s’ouvrent que par entrebâillement… Économies ! Mais le conducteur lui, ne se pose pas ce genre de questions. 

Après l’assimilation de la présence de cette banquette avant et avoir remarqué le bon goût de la poignée de porte inspirée par la bagagerie, il remarque le tableau de bord qui se résume à un écran tactile (de série partout), qui plus est simple à prendre en main. Citroën a compris cela, aujourd’hui, la première chose que fait un conducteur, qui vit avec son temps, c’est jumeler son smartphone avec son auto. Un bon point.

Économique sur la route

Moderne, tactile, le Cactus prend à rebrousse poil la considération que l’on peut avoir d’une voiture abordable. Au volant, la légèreté (1 055 kg en Shine Edition) se ressent même si les palettes au volant dénotent. Pourtant, il les faut bien car avec ses trois (3 boutons drive-recule-neutre), la boîte ETG6 ne permet pas de rétrograder autrement en côte. 

La position de conduite est dégagée, spacieuse, le comportement sobre et la direction précise. Cactus est compatible aux longs allers-retours estivaux, si quelqu’un en doutait. D’autant que ses consommations homologuées sont exemplaires : Mon e-HDI 92 ETG6 ne revendique que 3,6l/100km et 94 g/km de CO2. La pratique a montré un peu plus, mais rien de surprenant.

Quelle espérance de vie pour les airbumps ?

Gardons le morceau de choix pour la fin avec ces fameux airbumps. À quoi cela sert-il ? Théoriquement a éviter que la carrosserie soit malmenée par les charriots de supermarché et autres indélicatesses du quotidien. On dénote deux types de airbumps, les latéraux qui sont souples et ceux placés sur les pare-chocs nettement plus rigides. Restent à savoir comment ces airbumps vont vieillir dans la pratique. 

Citroën fait parcourir 2 millions de kilomètres de tests à ses véhicules, mais le temps qui passe ne peut qu’être grossièrement simulé. Quid de la chaleur, du gèle, du sel, du sable, de la pollution, de l’usage et du reste ? L’avenir nous le dira. Une chose est certaine avec le C4 Cactus, qu’on l’aime ou pas, cette voiture a l’immense mérite de pas laisser indifférent, un vrai tube de l’été !

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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