Essai Audi A5 cabriolet (crème solaire non incluse)

« J’ai attrapé un coup de soleil, un coup d’amour, un coup d’je t’aime… » chantait Richard Cocciante en 1979. C’est ce qui m’est venu à l’esprit au volant de l’Audi A5 cabriolet en découvrant mon front rouge dans le rétroviseur. Le cabriolet aux anneaux a eu la magie de rendre inoubliable une simple balade à Poitiers.

On dit de l’automobile d’aujourd’hui qu’elle doit être pratique, économe et écolo. L’Audi A5 Cabriolet n’est rien de cela et ce n’est pas ce que je lui demande à 51 990€ pour le modèle essayé, fort de son V6 3,0l TDI accompagné de son pack S-Line, sa capote acoustique, ses jantes 5 branches en Y, son système Parking Plus, les 10 hauts-parleurs et l’extension de garantie 1 an ou 60 000 km. À ce prix-là, je veux du plaisir et que mon égo soit chouchouté. Sur ce point, c’est une franche réussite.

Forcément qu’en essayant une A5 cabriolet sous un beau soleil de juin, les conclusions de cet essai pourraient être différentes d’un essai réalisé en novembre. J’en suis conscient, vous devez l’être aussi. Cependant, la conduite cheveux au vent est un atout majeur de cette automobile, alors pourquoi ne pas en profiter pleinement !? D’autant que si l’on fait fi du filet anti-remous, la variante cabriolet de l’A5 reste un excellent coupé 4 places. Les places arrière sont confortables même s’il ne fait pas bon être trop grand (le mal du siècle en automobile) et qu’il faudra montrer toute sa souplesse pour y accéder.

Traction ?

Distillant jusqu’à 204 chevaux et 400 Nm dès 1 250 tr/min via la boîte Multitronic 8, le V6 3,0l TDI pointe les limites de la traction pour les véhicules (un peu) puissants. Au cours de ma balade, cela n’a pas paru pour autant irrémédiable. On pourrait même dire que ça ajoute du sel. D’autant qu’à sa volant, on lui trouve peu de défauts. La finition est exemplaire, on en est à chercher les imperfections. Est-ce important que les glissières des sièges soient disgracieuses ? Cependant, quelqu’un qui ne connait pas aura certainement besoin de nombreuses heures pour maitriser le système d’info-divertissement MMI avec sa petite molette. Pas très intuitif tout cela…

Au volant

La puissance délivrée est grisante tout en procurant une agréable sensation de confort, notamment avec une domination rapide de son gabarit. Le bonheur est réel en enfilant les kilomètres sous ce soleil radieux. Point de critique régulier sur un cabriolet, le pare-brise n’est en rien envahissant. 

Pour autant, je ne suis pas au volant d’une sportive, la discrétion du V6 3,0l TDI le rappelle, mais plutôt aux commandes d’une voiture plaisir, que les gens remarquent. Les kilomètres défilent en souplesse même le démarrage au feu vert pourrait être plus probant.

Certains diront de l’Audi A5 Cabriolet est une voiture de sale gosse. Pour ma part, cette automobile est un véritable antidépresseur sur quatre roues ! 

– Voiture plaisir et plus sportive encore, nous avons essayé le nouveau TT l’hiver dernier.

– Pourquoi sommes-nous fâchés avec les cabriolets ?

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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