Essai Audi TT : Troisième vie

Noël approche et c’est tout naturellement que tout le mois de décembre, je vais vous présenter des essais de voitures que nous rêverions tous d’avoir au pied du sapin le matin du 25 décembre. Je débute cette série par une voiture de fidèles passionnés et que j’ai pu essayer dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine. Si sa bouille s’inscrit dans la droite lignée des deux premières générations, cette troisième génération d’Audi TT a beaucoup changé à l’intérieur.

Beaucoup de ceux qui achèteront le nouvel Audi TT furent déjà propriétaires des deux premiers. Ils pourront constater que les lignes arrondies (comme en 1998) ont définitivement disparues et que les lignes bien plus tranchantes (apparues en 2006) sont davantage prononcées. 

Bien-sûr, la signature visuelle empruntée à la R-18 mancelle en impose, de même que la large calandre commune à la gamme tandis que même la version TDI ultra de 184 chevaux, constituant l’entrée de gamme, sera dotée d’une double sortie d’échappements. Bonne nouvelle.

Le changement, c’est dedans

C’est à bord de la version 2,0l TFSI de 230 chevaux quattro que j’ai réalisé mon essai avec la bénédiction de Audi Premium Velizy. Avant de vous parler du fameux tableau de bord virtuel, arrêtons-nous sur le reste de l’habitacle. Tout d’abord, Audi a fait un geste important pour les grands ! La position de conduite est abaissée de quelques centimètres et le ciel de toit a été retravaillé. Résultat, bien que mesurant 1m85 je peux facilement me passer la main dans les chevaux sans toucher le plafond. Inédit sur TT.  

Et puis, le regard tombe sur cette console centrale aussi simple que belle. Le levier de vitesse de la boîte S-Tronic à double embrayage (option à 3 050€) est un véritable objet d’art tandis que l’économie de boutons générés permet la prestance d’imposantes buses d’aération sous une planche de bord rappelant l’aile d’un avion. 

De chasse alors l’avion ! Car les 230 chevaux du bolide rugissent très agréablement pourvu que le drive sélect soit sur le mode dynamic. Une option à 245 € qui raffermie la direction, sensibilise la pédale d’accélération et offre un râle enthousiasmant à chaque accélération.

La gestion du mode de conduite s’opère (comme de nombreuses autres fonctions) depuis le volant dominant un large écran LCD de 12,3 pouces (le fameux cockpit virtuel) semblant tout droit venu la nouvelle Lamborghini Huracan. C’est en fait une technologie très analogue qui permet une totale personnalisation des indicateurs. 

Grands ou petits les compte-tours ? Plein écran la navigation ? Ajoutez le multimédia, la téléphonie… Toutefois, les commandes sont pensées en double avec une commande rotative et tactile simplifiée placée entre les deux sièges (remplaçant le MMI). Ainsi, le passager peut aussi changer la musique ou l’itinéraire même s’il faudra se tordre le cou pour voir l’écran !

Au volant

Sur une route d’automne, la transmission quattro (qui fête ses 30 ans cette année) se révèle d’une précision à toute épreuve. Du moins pour ce que des départementales et des nationales permettent (et le code de la route qui va avec). Sur ces routes et ronds-points humides, le train arrière n’a jamais chassé ou donné l’impression d’en être pas loin malgré les sollicitations. La précision est une donnée clé de ce TT3.

Est-ce pour autant une véritable sportive ? Pas totalement mais il y a bien de quoi se faire plaisir et maintenir la tradition d’une voiture de célibataire, capable de s’enfuir en week-end quand ça lui chante. Le plaisir est indéniable au volant de ce Audi TT, même s’il faut bien avouer que j’étais convaincu d’avance. Côté consommation, mes 73,8 km parcourus (pour être précis) l’ont été à une moyenne de 10,3l/100km. Ce qui est plutôt une bonne surprise.

Les défauts de ses qualités

Cependant, l’Audi TT de 2014 conserve les défauts de ses prédécesseurs. Un Coupé 2+2 dont les places arrière serviront tout au plus à des enfants (et pas des ados). Je me demande même à quel type de siège auto peut bénéficier les accroches ISOFIX… Le coffre gagne 17 litres pour s’établir à un honnête 305 litres trop plats, rendant son chargement potentiellement problématique. Mais les clients du TT sont prévenus depuis le temps ! Et puis en rabattant la banquette arrière, vous obtenez 712 litres suffisamment  confortables pour partir au ski ! De là à rendre visite à votre vendeur de meubles suédois préféré… 

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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