Essai BMW Serie 2 Gran Tourer : Familiale !

BMW est-il un constructeur compatible avec l’idée d’un monospace compact de 7 places ? La Serie 2 Gran Tourer dit oui !

Les gardiens du temple ont beau avoir les poils qui s’hérissent, la Serie 2 Gran Tourer existe bien et c’est une bonne voiture. Les puristes se rassureront comme ils peuvent en relativisant, ce véhicule n’est pas pour eux. À moins qu’ils aient au minimum 3 enfants.

Version allongée de la série 2 Active Tourer, la Gran Tourer propose 7 places et des dimensions d’Opel Zafira Tourer ou de Citroën C4 Grand Picasso avec ses 4,55 mètres de long (21 de plus que la version 5 places), 1,80 de large et 1,64 de haut. La comparaison s’arrête là puisque mon essai porte sur la version 218d M Sport de 150 chevaux. Un modèle à 50 910€ avec son pack SimpliCity (Acces Confort, Camera de recul, commande électrique du hayon… à 1 300€), son Pack BMW ConnectedDrive (conciergerie, info trafic en temps réel RTTI… à 2 250€), son toit ouvrant panoramique en verre (1 300€) ou encore sa boîte automatique Sport avec palettes au volant (à 2 300€). Ajoutons des lignes tendues et même nervurées sur le capot, des vitres et des naseaux cerclés de chrome. Difficile dès lors de parler d’une bétaillère ! Un véhicule prêté par Futurauto (BMW – Mini) Poitiers.

Monospace premium

Sous le démentiel toit ouvrant panoramique en verre, l’habitacle premium est très convaincant. Du cuir Dakota avec perforations, des surpiqûres bleu M, du raffinement et bien-sûr du confort. Si le Rang 3 est très accessoire à moins d’être un enfant de 8 ans, le rang 2 se révèle très confortable et pratique. De série, la banquette arrière est coulissante sur 13 cm, divisée (60/40) et fractionnée 40/20/40. Mieux, selon le constructeur, 3 sièges enfant peuvent y être installés ! Derrière chacun des sièges avant se dresse une tablette plutôt bien vue mais à la qualité perçue décevante. Je ne pense pas qu’elles résisteront aux turbulences de l’enfance… Les plastiques des contre-portes témoignent pour leur part d’une préoccupation davantage survivaliste qu’esthétique. Il en va de même pour les buses d’aération.

Restons à l’arrière avec la configuration du coffre. Avec le rang 3, il offre 560 litres et monte jusqu’à 1 820 litres en rabattant le rang 2. Ajoutons les 80 litres du compartiment sous le plancher pliable.

Et au volant ?

L’intérieur premium se savoure particulièrement avec le volant en mains, confortablement installé sur le siège électrique à mémoires conducteurs. L’instrumentation est clair, les commandes limpides pour les habitués de la marque. Par contre la boîte à gants est ridiculement petite ! 

Démarrons ! Le 2,0l TwinPower Turbo de 150 chevaux semble assagi avec des accélérations drivées par la boîte automatique à 8 rapports que je qualifierai de… familiales. Sur les routes autour de Voulon, dans la Vienne, j’ai parcouru 60 kilomètres à 6,1l/100km de moyenne. 

À l’exception de quelques prises de roulis sur des virages pris avec conviction, cette Gran Tourer affiche un comportement routier impeccable qui devrait convaincre familles, flottes et loueurs. C’est bien simple, on peine à croire que l’on drive 1 640 kg (à vide) contrairement à la concurrence. Une impression qui devra être confirmée par les passagers à l’arrière. Est-ce une problématique qui entre dans les comportements d’achat d’un monospace 7 places ? C’est moins évident mais avec cette Serie 2 Gran Tourer, BMW fait désormais rimer premium avec monospace.

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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