Essai DS4 Crossback : La bonne surprise !

En arrivant à la tête de PSA, Carlos Tavares s’est demandé à quoi servait la DS4 Crossback, version légèrement surélevée de la DS4 Restyllée. Si son positionnement intrigue beaucoup, son essai a constitué une agréable surprise pour moi.

DS a beau être devenu un constructeur à part entière, l’ADN de la DS4 Crossback est celui de la DS4 restyllée, lui même issu de la Citroën C4. Pour autant, la Crossback navigue entre deux eaux. Avec son accessibilité à l’arrière loin d’être évidente et ses poignées cachées dans les montants on jurerait être en présence d’un coupé. Pourtant, avec ses barres de toit, sa garde au sol légèrement surélevée et sa position de conduire assez haute, on jurerait que DS souhaite grignoter le marché SUV. L’ensemble mesure 4,28 mètres de long pour 1,53 de haut et 1,81 de large. Le tout pesant 1 255 kg à vide.

Premium, vraiment ?

Avec ses touches chromées cerclant la caisse rehaussée par rapports à la DS4 et ses feux de jour à LED, la Crossback finition Be Chic se donne un style premium qu’il s’agit de confirmer à bord. Si à première vue les ensembles sont bien installés et certains matériaux flatteurs d’autres rappellent qu’on le vient de chez PSA avec une qualité correct, sans plus. Le son produit à la fermeture de la porte ne convainc toujours pas, de même que l’habitabilité. En effet, le passagers à l’avant seront ravis du pare-brise panoramique mais devront composer avec le regard noir de leurs enfants (ou pire, des adultes) installés à l’arrière, du moins s’il ont survécu à l’ouverture de la porte étrangement aiguisée pour éborgner un enfant. L’espace manque, la visibilité aussi. D’ailleurs, le rétroviseur intérieur soulignera tout cela au conducteur.

Soulignons l’agréable planche de bord et la console qui en découle. DS a annoncé avoir supprimé pas moins de 12 boutons d’une génération de DS4 à une autre. Cette Crossback en bénéficie, de même que l’intégration d’un écran tactile commandant à l’ensemble du multimédia dont le jumelage avec le smartphone s’est avéré être une formalité.

Au volant de la DS4 Crossback

Si l’on excepte des suspensions un peu raides, la découverte sur les routes de Sanxay (86) de cette DS4 Crossback prêtée par DAP Poitiers fut une agréable surprise. La motorisation 1,6l Blue HDI de 120 chevaux (BVM6) est un avantage en ce sens ! Les sensations de conduite dans les virages humides furent très agréables pour une voiture légèrement surélevée. La boîte suit les reprises sans sourciller. Le Pare-brise panoramique offre ainsi la pleine mesure de l’avantage de voir mieux et plus loin. On anticipe plus facilement, on se fatigue et si un rayon de soleil vient perturber la balade (le monde à l’envers, oui !) on peut rabattre un volet occultant. Précieux. À première vue encombrant, le volant se tient finalement très bien en mains tandis que l’acquisition des commandes se fait en un temps record. Critiquable à l’arrière (jusqu’à un volume de coffre quelconque de 385 litres), cette DS4 Crossback est très agréable à conduite et positionne comme une voiture pour ceux qui veulent se différencier. Bien-sûr, il n’y pas vraiment de concurrente. Une V40 Cross Crountry éventuellement, mais à ce jeu là, la Française l’emportera : À partir de 28 550€ pour la finition du jour contre 29 330 pour la Suédoise à version équivalente (D2 120 Översta Edition). 

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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