Essai Skoda Kodiaq : Tout pour plaire !

Le premier SUV Skoda a tout pour réussir. Visuellement, il est imposant et bien fini. À bord, il offre un espace démentiel. En plus il bénéficie d’une stratégie commerciale hyper agressive avec un tarif à partir de 24 950€. Alors qu’attendent les familles de France pour s’équiper ? Réponse dans cet essai !

Disons-le tout de suite, le modèle d’essai que m’a gentiment prêté Excel Auto Poitiers est la version Style (à partir de 41 650€) en 7 places (+ 820€) avec le moteur 2,0l TDI de 190 chevaux associé à la boite DSG7 4×4. Si l’on ajoute la vision 360°, la navigation, l’extension de garantie, entre autre… On arrive à un modèle testé proposé à 48 550€. Plus vraiment le prix d’appel de la version Active, 5 places avec 125 chevaux essence.

Imposant !

Ce qui m’a tout de suite frappé avec le Kodiaq, c’est son gabarit. Il est immense ! 4,69 mètres de long pour, 1,88 de large (sans les rétroviseurs) et 1,65 de haut (sans les rails de toit). J’ajoute que la version Style chausse du 18 pouces et pèse à vide sans chauffeur, 1 677 kg. On est donc beaucoup plus proche d’un Touareg que d’un Tiguan. C’est d’ailleurs pour cela que la Karoq arrive…

Venons en à la prise en main. Simply Clever, le téléphone se connecte en un rien de temps et le moteur démarre au quart de tour. C’est parti pour une petite balade autour du Futuroscope. Sur la D910, mon Kodiaq présente toutes ses qualités de gourmet de l’asphalte. Bonne insonorisation, souplesse de suspension juste là où il faut et vivacité mécanique. Rapidement en confiance, je teste les diverses technologies offertes comme le régulateur de vitesse adaptatif confortablement installé dans mon fauteuil à la sellerie cuir/Alcantara. On est bien loin de la réputation low cost que traine encore Skoda dans certains coins de la France !

Agile !

Le Kodiaq est à l’aise sur route, on s’en doutait bien. Mais qu’en est-il en ville ? C’est sur ce volet que la surprise est de taille. Dans le centre-ville de Poitiers, je m’amuse à me faufiler dans les petites rues sinueuses, parfois pavées et pas toujours bien goudronnées. Secondé (et pas assisté) par les radars, je triomphe des camionnettes garées n’importe comment et des angles morts. Je remarque aussi que les passants contemplent le premier SUV Skoda. Je ne passe pas inaperçu !

Et à bord ? Comme souvent avec les Skoda, ce n’est pas la gaité qui prime ! Cela contribue à relever le niveau de gamme, oui, avec quelques ensembles de qualité et un écran central qui sera bientôt 100% tactile. À condition aussi de ne pas faire attention à certains boutons ou plastiques disgracieux, ce fléau de l’automobile !

Reste que c’est une Skoda ! Alors on a de la place, beaucoup de place ! La banquette est coulissante sur 10 centimètres, l’assise moelleuse. Surtout, on a la promesse de ne pas trembler chez IKEA avec une volume de coffre de 2 065 litres une fois que tout est à plat ! Et puis il reste ces attentions qui font la réputation de Skoda. Le grattoir dans la trappe à carburant (60 litres), le parapluie dans la porte, la lampe de poche, le double fond, la tapis réversible dans le coffre mais aussi ce que Skoda appelle la pédale magique. Autrement dit l’ouverture du coffre par un geste du pied.

Cohérent !

Côté consommations, le 2,0l TDI de 190 chevaux consomme officiellement 5,7l/100 km en cycle mixte. Sur ma cinquantaine de kilomètres parcourus, je suis plutôt sur les 8-9l/100km en n’ayant pas franchement cherché à être économe.

Vous l’avez compris, je n’ai pas grand chose à redire sur ce Kodiaq bien que je n’apprécie pas personnellement cette couleur Blanc Lune. À l’instar de ce que nous a proposé Seat l’an passé avec l’Ateca, le Kodiaq est un achat incroyablement rationnel. Quelque soit le niveau de gamme choisi, on en a pour son argent en dépensant globalement moins que chez d’autres constructeurs pour des prestations très proches. Les parents l’apprécieront pour sa robustesse, son élégance, son ergonomie et ses 7 places optionnelles. Ceux qui font des kilomètres aimeront son confort et son offre technologique. Et les amateurs de sportivité ? Ils apprécieront peut-être la version RS promise pour 2018.

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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