
Après une étonnante sixième en place en Australie, Romain Grosjean (au volant de sa Haas) a signé une convaincante cinquième place lors du Grand Prix de Bahrein, hier.
Si on lui avait dit qu’après deux courses, il serait 5e au classement pilotes avec 18 points, à égalité avec Kimi Raïkkönen et devant Sebastian Vettel, Romain Grosjean aurait signé des deux mains avec un immense sourire. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Après avoir inscrit 8 points en Australie (6e), l’ancien pilote Lotus en engrangé à Bahrein 10 points de plus ! C’est mieux que son total l’année dernière après 9 courses en 2015 ! De quoi faire regretter Renault de l’avoir laisser partir ? Mieux, il réchauffe une compétition qui ne manque pas de polémiques...
Loin d’être parfait
Avec des qualifications abouties, des envols impeccables et une stratégie de course agressive, Romain Grosjean a offert un luxe incroyable à sa nouvelle équipe, celui de ne pas avoir à courir après un première performance et débloquer le compteur.
En effet Haas débute en Formule 1, mais si Gene Haas est loin d’être un inconnu dans le sport automobile, il y avait fort à penser que les premiers tours de roues seraient compliqués. Le Power Unit Ferrari aide en ce sens, l’ingénierie de la VF-16 est au rendez-vous et pourtant, il y a plein de choses à corriger à commencer par la gestion des arrêts au stand, pas loin d’être calamiteuse à Bahrein avec une monoplace soulevée deux fois et des pistolets qui fonctionnent mal. Rageant ? Pas vraiment pour le premier intéressé : « C’est le rêve américain ! C’est un truc de fou clairement ! On a encore plein de choses qu’on peut encore améliorer… Je me sens super bien dans la voiture, dans l’équipe » a-t-il indiqué après la course aux médias. Un bonheur affiché qui dresse un paradoxe terrible avec Esteban Gutierrez, l’autre pilote Haas. Un nouvelle fois (largement) battu en qualifications, il a également une nouvelle fois été contraint à l'abandon. Cette fois-ci sans envoyer un concurrent à l’hôpital. Le Mexicain paye son manque de rythme après une année dans le simulateur Ferrari à Maranello. Le retard est-il d’ores et déjà trop important pour l’ancien de Force India ? On a appris que le mot « définitif » n’existe pas en F1. Pour l’instant Romain Grosjean savoure.
- Grosjean chez Haas : Un risque ? Une chance ? Une obligation ?
Photo : Fox Sports
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