Du sexe en voiture autonome ?

L’avènement de la voiture autonome pose de nombreuses questions et autant de prédictions. Et pas forcément que sur des sujets sérieux… Au Canada, Barrie Kirk, du Canadian Automated Vehicles Centre of Excellence, envisage ni plus ni moins que l’explosion du sexe en voiture !

On peut y voir l’expression d’un esprit lubrique, mais l’interview donnée par Barrie Kirk à l’agence Canadian Press, est détaillée : « Je prédis que, une fois que les ordinateurs conduiront, il y aura bien plus de sexe en voiture. C’est une activité, parmi plusieurs que les gens pratiqueront, qui inhibera leur capacité à réagir rapidement quand l’ordinateur dira : Reprenez le contrôle ». Le chercheur du Canadian Automated Vehicles Centre of Excellence mise sur plusieurs phénomènes (terriblement) humains : L’ennui, le vice, internet et une certaine forme d’inconscience. Dès lors, masturbation et sexe ne sont plus très loin, reconnaissons-le ! Est-ce que ce sera la norme ? Quand même pas ! En plus, les vitres surteintées vont être interdites (au moins en France)…

Le sujet est pris très au sérieux

Passés les ricanements adolescents, constatons qu’au Canada le sujet est pris très au sérieux. Récemment, une note remise au ministère des transports canadien (obtenue par Canadian Press) indiquait que la question de l’attention du conducteur dans un véhicule autonome est considéré comme « problématique ». « Les conducteurs ont tendance à surestimer les performances de l’automatisation et vont naturellement distraire leur attention de la route quand ils activeront le pilotage automatique ». Une note qui va dans le sens de ce que pense Google, lorsqu’une autre note (relayée par Slate) indiquait que certaines personnes testant la Google Car mettaient jusqu’à 17 secondes à réagir aux commandes du pilotage automatique sur autoroute. 17 secondes à 130 km/h, cela représente 612 mètres.

De ce qu’il est acceptable, ou pas…

Nouvelle pièce de la maison, la voiture autonome apparaitra par certains points comme un endroit libre pour ses occupants puisque ce sera l’ordinateur qui sera au volant. Mais avant de déléguer 100% du temps la conduite, dans toutes les conditions et dans un contexte où les accidents de la route auront disparu (en 2050 ?), il faudra que le législateur détermine ce qu’il sera acceptable de faire ou non en mode autonome. Voilà qui nous renvoie à notre article de jeudi.

Via slate.fr

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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