La Mirai roule (aussi) à la bouse de vache

Oui la Toyota Mirai peut aussi être alimentée par de la merd*e, c’est la démonstration faite par les communicants américains de la marque.

Fonctionnant à l’hydrogène, la Toyota Mirai est loin d’être une voiture ordinaire. Si bien que l’on peut entendre qu’il fallait communiquer autrement. Aux États-Unis, Toyota met les pieds dans le plat à travers une web série dont le but est de démontrer qu’il y a de l’hydrogène partout, pour peu que l’on se donne les moyens de le récolter. Y compris depuis une matière fécale.

Petite leçon de chimie

Dans la vidéo de 3 minutes qui suit, on retrouve un ingénieur de Toyota qui rend visite à un fermier. Dubitatif, le fermier consent à donner quelques kilos du fumier obtenu à partir des bouses de ses vaches. Rapporté dans un laboratoire, le fumier subit une opération de méthanisation aboutissant sur le plein d’hydrogène de la Mirai, qui démarre sans soucis. Sur le papier, il ne faut pas plus de 5 minutes pour le plein en hydrogène d’une voiture qui ne rejette que de l’eau et ainsi lui offrir une autonomie allant jusqu’à 480 km.

Commercialisée dans un premier temps au Japon, aux États-Unis, en Allemagne, en Grande Bretagne et au Danemark, le Mirai débarquera sa carrière en France en 2017. Son prix européen est actuellement à partir de 66 000€.

Les prochains épisodes de la web-série arriveront dans les semaines à venir. Vous pourrez directement les suivre sur le site dédié.

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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