

Avec sa motorisation fonctionnant grâce à une pile à hydrogène, la Toyota Mirai a débuté sa carrière mi-décembre au Japon. Un mois plus tard, le constructeur japonais annonce avoir reçu 1 500 commandes, c’est presque 4 fois l’objectif de l’année 2015 !
Certains clients de la Mirai devront patienter plus d’un an avant livraison ! En effet, les capacités actuelles de production de la nouvelle berline à hydrogène de Toyota (qui ne rejette que de l’eau) sont de 700 unités par an. En un mois, Toyota a reçu 1 500 commandes au Japon, seul pays où la voiture est effectivement commercialisée.
La nécessité de s’équiper en stations à hydrogène.
Taxes comprises, la Mirai est commercialisée à partir de l’équivalent de 50 000 euros au Japon. Dans son communiquée, Toyota précise que 60% des commandes viennent d’entreprises et d’administrations publiques (40% de particuliers) essentiellement basées dans les régions et villes les mieux équipées en stations à hydrogène comme Tokyo, Kanagawa, Fukuoka ou Aichi, là où se trouve le siège de Toyota. C’est pourquoi le gouvernement japonais envisage de faciliter la législation afin de permettre l’implantation de 100 stations à hydrogène dans l’archipel d’ci mars 2016. En toute conscience de la nécessité de développer et populariser cette technologie, Toyota a annoncé la semaine dernière que 5 000 brevets issus de la technologie hydrogène étaient disponibles gratuitement. La concurrence ne tardera pas. Honda a présenté sa voiture à hydrogène au salon de Detroit, la FCV. Une concurrence qui doit ravir Toyota si l'on comprend la logique d'ouverture du bureau des brevets.
En Europe en 2016
Commercialisée pour le moment au Japon, la Toyota Mirai débarquera aux États-Unis dès septembre 2015 (avec des objectifs de ventes très ambitieux à 3 000 unités par an dès 2017) tout comme en Angleterre, en Allemagne et au Danemark. Il n’y a pas de date de commercialisation en France pour le moment.
Commentaires