Ferrari fête en 2016 ses 50 ans de présence au Japon. Pour fêter l’évènement, le constructeur italien a dévoilé une J50, un coupé limité à 10 exemplaires et fort de 690 chevaux.
J50, un nom qui doit nous rappeler le 50e anniversaire de présence de Ferrari au Japon. La firme de Maranello a dévoilé, un peu à la surprise générale, au centre d’Art National de Tokyo cette série limitée à 10 exemplaires. Tous ont déjà trouvé preneur. Tous certainement au-delà du million d’euros.
Sur base de 488 Spider et hommages multiples
Cette J50 s’inspire librement de la 488 Spider à travers un décapsulage qui rappelle un modèle Targa comme il en existait dans les années 70 et 80 (comme la 308 GTS). Le capot travaillé semble s’inspirer de la LaFerrari permettant au tunnel d’air longeant l’aile de s’affiner par rapport à la 488 Spider. Comme c’est le cas de la plupart des Ferrari depuis tant d’années, les optiques arrière demeurent ronds.
L’habitacle s’habille de cuir, d’Alcantara et de fibre de carbone même si l’on suppose que Taylor-Made aura beaucoup d’éléments à revoir pour satisfaire les 10 heureux clients. Soulignons aussi les inédites jantes 5 branches doubles de 20 pouces. Dans la baie moteur, le V8 3,9l Ferrari délivre pour l’occasion jusqu’à 690 chevaux. Le constructeur italien n’épilogue pas davantage sur le sujet.
Recevoir un V8 Ferrari, c’est plus d’un an d’attente !
Reste à savoir quand seront livrées ces 10 Ferrari J50. En effet, on appris il y a quelques jours que le constructeur était littéralement débordé par la demande, notamment pour les modèles V8 Turbo. Qu’il s’agisse de la 488 GTB ou de la GTC4 Lusso T (la remplaçante de la FF), les délais de livraison sont au-delà du 1er janvier 2018. Le résultat d’une offre Ferrari « pour un usage quotidien » comme il a été dit par Herbert Appleroth, le PDG de Ferrari Australia repris par CarAdvice. Signe qu’en plus de Porsche, McLaren, Lamborghini & co, Ferrari a un autre concurrent redoutable, sa propre capacité de production. Elle fut protégée du temps de Luca Di Montezemolo qui la plafonna à 4 000 exemplaires en 1997, puis à 7 000 en 2013 avant de quitter son poste en 2014. Aujourd’hui Sergio Marchionne (qui a repris en main la destinée de Ferrari) doit faire face à une évidence. Maranello doit pousser ses murs.
Avec Ferrari.com