Ultime épisode de notre saga de l’été sur les routes du Costa-Rica. Toujours au volant de notre Daihatsu Terios nous avons roulé entre Bijagua, Monteverde, Puntarenas et Manuel Antonio. Près de 200 km avec une incursion sur la Panaméricaine et un embouteillage monstre au milieu de jungle !
Si la route des éoliennes reste un merveilleux souvenir, nous devions poursuivre notre route. D’hôtels en hôtels nous avons découvert un pays magnifique. Les gens y ont l’air heureux. Un bonheur simple qui se mesure dans la joie des petits choses et de la contemplation d’un trésor naturel qui convainc de plus en plus de touristes chaque année.
Tandis que nous roulons vers Monteverde sur des pistes poussiéreuses et caillouteuses, nous nous demandons comment les gens apprennent à conduire au Costa-Rica ? Cela doit être un hasard mais nous n’avons croisé aucune auto-école ! L’occasion de souligner que dans ce pays, la paisibilité des gens se retrouve au volant. Y compris dans les chauffeurs de poids-lourds et super-lourds. Ils sont étonnants de facilité sur des routes qui ne sont en rien faites pour eux.
Western
Avant d’arriver à destination, nous avons fait un crochet par Viento Fresco. Une atmosphère de western règne dans cet endroit haut perché. On tente de se faire une place entre les vaches, sans affoler les… cow-boys. La poussière ne retombe jamais, remuée aussi par les Kia Sorento et les BeGo des touristes. Finalement, la route sera des plus chaotiques jusqu’à Monteverde. Les chemins deviennent dangereux par manque de visibilité mais aussi à cause des sacrés trous dans la route. Notre BeGo ne sourcilla pas un instant aux dépends de nos reins. Transmission intégrale, oui. Suspension confortable, non !
Un échantillon de la Panaméricaine
Prenant la direction de Puntarenas afin de régler un soucis avec la banque de ma chère et tendre, nous avons roulé pour la première fois sur la Panaméricaine. Une route imaginée en 1923 pour relier l’Alaska au cap Horn. Finalement, elle n’est qu’un empilement de routes nationales et parait-il que ce n’est que cette année qu’enfin deux tronçons (87 km au total) permettront la connexion entre les deux rives du Panama. Au Costa-Rica, la Panaméricaine n’est pas vraiment la meilleure route. C’est la plus large, mais elle est défoncée par les centaines de camions qui y passent chaque jour dans les deux sens. Par endroit, il n’y a pas de terre-plein central. C’est aussi sur ce tronçon d’une quinzaine de kilomètres que j’y ai vu le seul et unique radar mobile de mon séjour !
Un embouteillage au milieu de nul part.
Passons sur la désillusion de Puntarenas pour prendre la direction de Manuel Antonio. Un parc somptueux, des plages volcaniques sur un Pacifique remuant. Sauf qu’avant d’atteindre Quepos (la porte d’entrée du Parque Nacional), il faut triompher de la route 34. Pas une mince affaire puisque cette route est la seule à se rendre dans cette partie du pays. Voilà qui nous donna une scène surréaliste d’embouteillage au coeur de la forêt ! Perdant près d’une heure dans ce coin perdu, notre récompense fut de pouvoir longer la rive Pacifique, de nous arrêter déjeuner dans un endroit magique à Jacó. Nous sommes arrivés à destination non sans avoir traversé d’interminables exploitations de bananes. Les abords touristiques de Manuel Antonio offrent de sublimes paysages à travers de véritables toboggans routiers, le tout dans une moiteur que je n’avais personnellement jamais connu. Nous étions arrivés au bout de notre périple sans le savoir.
En effet, j’aurai aimé vous raconter comment le retour à l’aéroport s’est passé au volant de montre sympathique monture, achever un périple d’un millier de kilomètres. Il se déroula finalement en ambulance et en pleine nuit. La faute à une vilaine luxation provoquée dans cet océan Pacifique (trop) remuant.
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