Voilà plus d’un an que Mercedes a décidé de simplifier sa nomenclature. Le roadster SLK ne déroge pas à la règle. À l’occasion de son restyllage, il troque son virile « K » pour un plus conventionnel et identifiable « C » et se nomme désormais SLC pour s’ouvrir au plus grand nombre.
Nouvelle hiérarchie oblige, le Mercedes SLK s’adapte en devenant un SLC. Au passage, le roadster allemand modernise son allure en l’adaptant à sa famille, la Classe C : Calandre Diamond, optiques avant arrondies et technologie LED. Les feux arrière font de même tout en s’adaptant à des lignes qui sont loin d’être révolutionnées.
L’habitacle suit la même logique avec une mise au goût du jour des commandes, du volant en plus plus des nouveaux logos SLC ainsi que des aides à la conduite héritées du SLK (surveillance des angles morts, freinage automatique, détection de collision, assistance au maintien de file, régulateur de vitesse adaptatif…).
Côté multimédia, l’écran le plus imposant est de 7 pouces et sera livré sans Touchpad. N’en étant pas un grand fan, c’est pas plus mal…
Où est le V8 ?!
Comme le suggère le titre de cet article, le Mercedes SLC rejoint la longue liste des véhicules downsizés. Le V8 5,5l Turbo de la SLK55 AMG (420 chevaux) disparait. De même que le V6 3,5l du SLK350 (300 chevaux). Ne reste plus qu’un seul 6 cylindres, le V6 biturbo 3,0l confiant au SLC 43 AMG (désignant désormais les V6) une puissance maximale de 367 chevaux. Deux donnés sont communiquées par Mercedes afin de justifier le downsizing (faire mieux avec moins). Le premier est un 0 à 100 km/h formalisé en 4,7 secondes. Ce n’est qu’un dixième de plus que le SLK55 AMG.
Le second concerne l’homologation de la consommation et des rejets de CO2 : 7,8l/100km et 178 g/km contre un V8 à 8,4l/100km et 195 g/km. Nul doute que chaque futur client d’un SLC regardera attentivement ces données en pleurant la tragique disparition du viril 8 cylindres…
Mercedes préfère profiter de l’optimisation des moteurs pour élargir la base avec 4 motorisations 4 cylindres en ligne. La gamme débutera ainsi par une version SLC 180 avec un 1,6l Turbo de 156 chevaux (en boite manuelle ou mécanique) qui devrait lui permettre de se situer dans la zone neutre du bonus-malus écologique (127 ou 128 g/km de CO2) et d’en faire une accessible voiture plaisir pourvue d’un coffre de 335 litres. Pour rappel, la gamme actuelle débute par le SLK 200 fort de 180 chevaux.
Suivront deux versions (SLC 200 et SLC 300) qui offriront jusqu’à 184 et 245 chevaux. Une version diesel est également au programme, le SLC 300 d offrira jusqu’à 204 chevaux à l’instar de l’actuel SLK 250 CDI. Avec cette nouvelle gamme, Mercedes espère conquérir une nouvelle clientèle, pourquoi pas celle qui réfléchissant à une voiture plaisir. L’objectif est de faire mieux que la meilleure année du SLK, soit plus de 50 000 ventes en 2005 (Europe + États-Unis).