Essai Mercedes Classe C

Aussi certain que la Fiat 500 est une citadine féminine et branchée, la Mercedes Classe C cumule quelques lieux communs : Voiture de taxi, de retraités aisés et de cadres supérieurs souhaitant afficher leur progression sociale. Des clichés sur lesquels Mercedes a fait fortune. Pas question donc de se tromper avec cette quatrième génération, la W205. Verdict.

Sans surprise, la nouvelle Classe C est un sacré paquebot ! 4,68 mètres de long pour 1,81 de large et 1,45 de haut, le tout ramené à moins de 1 600 kg, car oui l’emploi d’aluminium a permis la perte de 100 kg, dont 18 pour les seules portières ! En faisant le tour de la berline sur le parking de Techstar Melun, l’évidence saute aux yeux ! Il s’agit d’une voiture de père de famille. Notre essai fut à bord de la 220 BlueTec Sportline BVA7. 170 chevaux plutôt joueurs tout en assurant une consommation très intéressante, aux environs des 6 litres pour une centaine de kilomètres sur les routes du Gatinais où la monture ne fut pas spécialement ménagée, jonglant entre les différents modes de conduite (Eco, Confort, Sport, Sport +).

Vaisseau spatial

Le problème commun à de nombreuses automobiles haut de gamme est l’arsenal de technologies. Une semaine d’essais ne suffirait pas à tout tester/maitriser et l’on aurait volontiers préféré un écran tactile simplifié à cette sorte de souris pas spécialement agréable à manoeuvrer pour un gaucher, il faudra se faire une raison. Néanmoins, le confort est au rendez-vous et l’habitabilité remarquable. Dès que l’on monte à bord, on a l’impression d’avoir un 0 de plus sur sa fiche de paie ! Si en plus, vous avez le toit ouvrant panoramique…

Mais que reste-t-il au conducteur ?

Confortable et technologique, la nouvelle Mercedes Classe C est-elle une voiture agréable à conduire ? Les fonctions Stop&Go, le régulateur de vitesse et tous les équipements de sécurité Intelligent Drive (surveillance d’angle mort, multiples caméras) assurent pleinement leurs fonctions de protection et d’anticipation au point de donner l’impression que le conducteur est un passager comme un autre. Le mode sport (et sport +) vous réconciliera avec le dynamisme. Plus rigide, la berline procure du plaisir à son conducteur dans les courbes tout en gommant les imperfections de la chaussée.

Modèle testé : Mercedes Classe C220 BlueTec Sportline, 170 ch, 5,9l/100km, 55 375 euros (avec cuir noir, avertisseur d’angle mort, toit ouvrant panoramique, Comand Onlie, ILS et éclairage d’ambiance). 

D’autres photos de notre essai sont disponibles sur notre compte Pinterest.

Rédacteur du blog

La rédaction autosphere

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