Très honnêtement, on ne l’avait pas vu venir ! Et pourtant, Citroën vient de dévoiler la troisième génération de Berlingo. Le ludospace profite d’un large remaniement esthétique, technique, technologique et mécanique. Tour d’horizon.
Qu’on se le dise, la vocation d’un ludospace n’est pas de nous en mettre plein les yeux avec un design aussi sportif qu’aérodynamique. Ce genre de véhicule à vocation familiale, voire utilitaire, doit proposer des volumes confortables, de l’habitabilité, un sens pratique poussé tout en préservant le pouvoir d’achat de son propriétaire avec des motorisations sobres. Dans ce domaine, Citroën est passé maître avec le Berlingo. Après une première génération en 1996 et une deuxième en 2008, la marque aux chevrons propose une troisième version totalement dans l’air du temps. Et si un ludospace ne mise pas sur physique, on doit tout de même avouer un petit wow !
EMP2, airbumps et belle gueule !
En titrant sur le fait que Citroën change tout dans ce nouveau Berlingo, ce n’est pas un vain mot ! En effet, le ludospace bénéficie désormais de la plate-forme EMP2 propre au groupe PSA. Cela permet un porte-à-faux plus court à l’avant selon le constructeur dans l’optique d’une meilleure maniabilité conjointement avec une direction assistée électrique et un diamètre de braquage plus court.
D’un point de vue esthétique, ce troisième Berlingo fait sienne l’école de style en vigueur chez Citroën, notamment avec le regard à double étage et les chevrons étendus jusqu’aux feux de jour. Soulignons le creusement des passages de roues comme le relief ajouté aux emblématiques airbumps chargés de protéger les portes des coups du quotidien même si les portes arrière sont coulissantes. L’ensemble de veut plus massif et offre du caractère que le client pourra agrémenter par la case personnalisation : 8 teintes de carrosserie, différencier les couleurs autour des projecteurs antibrouillards ainsi que les baguettes latérales.
M ou XL ?
A bord aussi tout change. Le volant, la planche de bord, l’écran… et surtout la qualité de finition. Un essai devra le confirmer. Par ailleurs, Citroën a travaillé sur le cœur de métier de son Berlingo, la modularité. Ainsi cette troisième génération sera proposée en deux tailles : M de 4,40 mètres de long ou XL à 4,75 mètres. Le rang 2 est désormais pourvu de 3 sièges indépendants complétement escamotables grâce à la commande Magic Flat du coffre. Dans un habitacle à plancher plat, la longueur de chargement grimpe jusqu’à 2,70 mètres (3,05 pour Berlingo XL) tandis que le volume du croît de 100 litres pour s’établir à 775 litres (1 075 pour la version XL). Ajoutons 186 litres de rangements un peu partout dans l’habitacle dont 92 rien que l’espace au plafond dénommé Modutop. Qu’il s’agisse de la version M ou XL, les sièges du rang 3 peuvent accueillir chacun 5 ou 7 passagers selon des sièges du rang 3 extractibles. La luminosité fut également une priorité pour le constructeur avec pas moins de 6,4 m2 de surfaces vitrées notamment grâce au large pare-brise et au toit vitré panoramique.
De 75 à 130 chevaux et 19 aides à la conduite
Mécaniquement, cette nouvelle génération de Berlingo embarque les moteurs de dernière génération et selon une fourchette de puissance allant de 75 à 130 chevaux. Côté essence, le 1,2l PureTech sera proposé en 110 (BVM6) et 130 chevaux (EAT6 qui n’arrivera qu’au printemps 2019). En diesel, le trois cylindres 1,5l BlueHDi offre au choix 75 (BMW5), 100 (BVM5) ou 130 chevaux (BVM6 ou EAT8). Avec le système All Grip, le Berlingo nous promet même des balades sur autre chose que du goudron ! Afin d’agrémenter chaque trajet, la marque aux chevrons annonce pas moins de 19 technologies pour l’aide à la conduite dont la surveillance des angles morts, l’alerte de vigilance du conducteur, l’alerte de franchissement de ligne involontaire ou encore le régulateur de vitesse adaptatif.
Source : Citroën.
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